
Selon Dr Ousmane Diarra gastro-entérologue, les hémorroïdes ne constituent pas une maladie. C’est une formation qui est anatomiquement normale, car on la trouve depuis la vie embryonnaire et cette présence est confirmée à la naissance. Ce sont plutôt des formations vasculaires normales qu’on retrouve chez tout le monde. Ce qui revient à dire que tout le monde a des hémorroïdes. D’après le praticien de l’hôpital de Kati, les hémorroïdes deviennent une maladie quand ces formations vasculaires posent des symptômes. «C’est ce qu’on appelle la maladie hémorroïdaire», dit-il.
Ce sont des troubles de transit qui interviennent dans la formation des hémorroïdes. Les personnes atteintes de cette maladie sont généralement constipées. La constipation peut entrainer la dilatation de ces veines qu’on appelle la maladie hémorroïdaire. Le toubib dit qu’on reconnaît généralement la maladie hémorroïdaire à travers les saignements (la personne peut saigner à travers l’anus), la douleur ou le prolapsus (quand la personne part aux besoins avec l’effort de pousser, il y a une partie qui va sortir).
Dr Diarra explique que le diagnostic est possible à travers l’interrogatoire. Mais, il faut également faire un examen proctologique. Cet examen consiste à regarder d’abord la marge anale, parce qu’on peut classer les hémorroïdes en deux groupes : les hémorroïdes internes et externes. À l’examen physique de la marge anale, on peut voir les hémorroïdes externes. Pour compléter l’examen proctologique, il faut faire l’anuscopie, un petit examen qui permet de voir l’intérieure du rectum du canal anal pour détecter la présence des hémorroïdes.
Concernant la fréquence de la maladie, le spécialiste dira qu’elle est assez répandue. Il justifie cette faible fréquence par le fait que la maladie est considérée comme tabou et les patients préfèrent allez voir les tradithérapeutes. Par contre, il révèle que tout le monde est susceptible d’avoir la maladie hémorroïdaire. Surtout, les personnes qui sont souvent constipées ainsi que celles obèses. Pendant la grossesse, les changements hormonaux favorisent également l’apparition de la maladie.
Les complications sont, entre autres, la douleur, les saignements, le patient peut faire une anémie sévère et aussi une thrombose hémorroïdaire.
Pour le traitement de la maladie, le gastrologue de Gabriel Touré souligne qu’il y a trois types : médical, instrumental et chirurgical. Le traitement médical, selon l’enseignant-chercheur, dépend du grade de la maladie hémorroïdaire. Si c’est au début, on peut donner des conseils hygiéno-diététique, et certains médicaments pour traiter. Si ce traitement médical est ineficace, le spécialiste indique qu’on peut passer au traitement instrumental. Dans ce cas, on utilise des instruments comme la ligature élastique ou la photo infrarouge.
En cas d’échec de ces traitements, le traitement chirurgical intervient. La bonne nouvelle est qu’on peut complètement guérir de la maladie hémorroïdaire. Mais, il est important de savoir que la maladie hémorroïdaire existe, que les hémorroïdes comme telles ne constituent pas une maladie et qu’elles deviendront une maladie hémorroïdaire avec les symptômes. Mais tous les symptômes au niveau de l’anus n’annoncent pas forcement la maladie hémorroïdaire alors il faut penser au diagnostic différentiel. Il y a des maladies au niveau de l’anus qui ne sont pas des maladies hémorroïdaires, dans ce cas, si quelqu’un a des symptômes de la maladie hémorroïdaire, il faut consulter un médecin pour se faire examiner.
Fatoumata NAPHO
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