
Adama Diokolo Coulibaly, directeur général de l’Académie
La création de cette structure fait encore plus sens et consensus avec la décision des autorités de faire de plus d’une dizaine de nos langues nationales désormais des langues officielles. En outre, la relecture des documents linguistiques de référence, notamment des grammaires et des lexiques spécialisés dans douze langues officielles, témoigne des résultats remarquables engrangés par l’Amalan.
La structure de promotion de nos langues nationales a tenu, hier dans ses locaux, la 13è session ordinaire de son conseil d’administration. La réunion était présidée par le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, Boubacar Dembélé, en présence du directeur général de l’Académie, Adama Diokolo Coulibaly, et de l’ensemble des administrateurs.
Au cours de la session, les administrateurs ont examiné et adopté le compte rendu de la précédente session, avant de faire le point des recommandations. Le rapport d’activités et le rapport annuel de performance (RAP) de 2024 ainsi que le rapport financier pour la même période et le projet de budget de l’exercice en cours étaient aussi soumis à leur approbation. Les administrateurs se sont aussi prononcés sur le projet de programme d’activités pour l’année 2025.
Il est bon de préciser que le budget prévisionnel de 2025 est équilibré en recettes et en dépenses à 635 millions de Fcfa contre 657 millions de Fcfa pour l’année 2024. À l’entame de son intervention, le directeur général de l’Amalan a salué la détermination de l’Académie à poursuivre sa mission en déclarant : «Notre structure a poursuivi sa mission avec rigueur, constance et créativité, fidèle à sa vocation première : la promotion et la valorisation des langues officielles comme leviers de développement et d’affirmation identitaire».
Adama Diokolo Coulibaly a ensuite exposé les principales réalisations de l’Académie. Parmi lesquelles, la relecture des documents linguistiques de référence (grammaires et lexiques spécialisés en histoire, géographie, économie) dans douze langues officielles, la traduction intégrale du Programme national d’éducation aux valeurs (PNEV) : un outil essentiel pour la diffusion des principes républicains et éthiques. Mais aussi l’élaboration et la validation de modules pédagogiques pour l’apprentissage des langues officielles comme langues secondes, en synergie avec les acteurs de l’éducation.
L’Amalan a également célébré la Journée internationale de la langue maternelle, un moment fort de plaidoyer en faveur de la diversité linguistique et culturelle. Malgré ces succès, l’Académie a dû faire face à des obstacles importants, notamment la faiblesse des ressources financières, les difficultés logistiques en régions, ainsi que le besoin de renforcer les compétences du personnel. Le directeur général a insisté sur le fait que ces défis aient stimulé l’innovation et renforcé la résilience de l’institution.
Par ailleurs, il a indiqué que pour l’année 2025, l’Amalan entend mettre un accent particulier sur l’opérationnalisation effective de son comité scientifique et technique et de l’Assemblée des académiciens et l’élargissement de la présence des langues officielles dans l’espace public, l’éducation, la justice et les médias.
De son côté, le secrétaire général du ministère en charge de l’Éducation a souligné que la session se tient dans un contexte institutionnel marqué par l’adoption, le 24 avril 2025, de la loi organique déterminant les conditions et modalités d’emploi des langues officielles du Mali par le Conseil national de la Transition (CNT).
Selon lui, cette avancée historique consacre la volonté politique de faire des langues nationales des instruments effectifs de gouvernance, d’enseignement, de justice, de communication publique et de cohésion sociale. Et d’ajouter que ce texte vient conforter les missions confiées à l’Amalan, qui se positionne désormais comme le principal levier de mise en œuvre de cette nouvelle architecture linguistique, conformément à l’article 31 de la Constitution du 22 juillet 2023, qui consacre les langues nationales comme langues officielles.
«Cette loi constitue une avancée historique, une étape décisive dans le processus de valorisation des langues officielles comme langues d’instruction, de communication administrative, de justice et de création. Elle donne désormais à l’Amalan un cadre juridique renforcé pour asseoir durablement les bases d’un multilinguisme fonctionnel et souverain, fondé sur notre identité culturelle», a affirmé Boubacar Dembélé. Il a précisé que le programme d’activités 2025, ambitieux et structuré, s’articulera autour de cinq domaines prioritaires : la recherche linguistique, la gouvernance, le plaidoyer, la traduction et la communication.
Tamba CAMARA
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