
Les participants se disent disposés à tout mettre en œuvre pour l’atteinte des résultats
C’était en présence du directeur de cabinet du gouverneur de
la Région de Sikasso, Bernard Coulibaly, du coordinateur du Cluster sécurité
alimentaire et nutritionnelle des partenaires techniques et financiers, Théodore
Kaboré, et du coordinateur du Système d’alerte précoce (Sap), Moussa Goïta.
La portée de l’exercice se mesure à la dimension des fortes
attentes de tous les acteurs de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de
notre pays, mais aussi de nos institutions sous-régionales, régionales et
internationales, utilisatrices des données de sécurité alimentaire et
nutritionnelle de notre pays.
Les résultats de ce cadre référentiel constituent
un indicateur fondamental pour voir l’essentiel sur lequel se basent les décisions
du Commissariat à la sécurité alimentaire, ainsi que tous les intervenants dans
le domaine. Il renseigne, de façon définitive, sur : qui seront en insécurité
alimentaire cette année, où sont-ils, pendant quelle période ? Pourquoi
seront-ils en insécurité alimentaire, de quoi auront-ils besoin et comment atténuer
l’insécurité alimentaire. D’autres questions ont trait à quelles réponses ?
Autant d’interrogations majeures dont les réponses permettront à l’État et ses
partenaires d’élaborer un Plan national de réponses à hauteur des attentes de
nos concitoyens.
L’exercice est basé sur la participation inclusive de tous
les acteurs de la sécurité alimentaire à travers un processus consensuel,
transparent qui permet d’analyser la sécurité alimentaire et nutritionnelle de
nos pays. L’originalité de cet exercice réside dans la responsabilité des
groupes d’analystes ici présents permettant une analyse rigoureuse et la
possibilité de produire la cartographie de la situation alimentaire et
nutritionnelle du pays.
Amadou Dembélé a adressé à la centaine d’experts, les mots
d’encouragement du ministre commissaire à la Sécurité alimentaire, avant de
rappeler les attentes de ce dernier à savoir : un examen rigoureux de
l’ensemble des données pour sortir à la fin de cet exercice avec une
description réelle des situations (courantes et projetées) de la population en
insécurité alimentaire.
Parlant de l’importance de cet exercice, il indiquera que le
cadre harmonisé est devenu l’outil de référence de toutes les actions en matière
de sécurité alimentaire conjoncturelle au Mali. C’est pourquoi, les résultats
des travaux sont vivement attendus pour permettre au gouvernement et ses
partenaires d’anticiper sur la gestion des questions de vulnérabilité
alimentaire. Car, son approche d’analyse étant bâtie sur la combinaison de différents
indicateurs de diverses sources se fondant sur un consensus technique.
Théodore Kaboré rappellera que l’efficacité et la pertinence
de cet exercice reposent sur la disponibilité des preuves de qualité et la
rigueur des analystes s’appuyant sur ces preuves, en respectant les différents
protocoles établis. Il saluera les efforts du Sap et de ses partenaires ayant
permis de réaliser les grandes enquêtes nationales (Ensan, OA, Système expert)
et invitera à faire une analyse sans complaisance pour qu’au sortir de cet
exercice, aucun Malien en besoin d’assistance ne soit laissé de côté. Il réitérera
l’engagement des partenaires techniques et financiers à accompagner le
Commissariat à la sécurité alimentaire et le Système d’alerte précoce, tout au
long de ce processus.
Bernard Coulibaly a souligné l’importance de la rencontre dans la Capitale verte du Kénédougou. Selon lui, on ne peut pas être un État souverain sans avoir la main mise sur la sécurité alimentaire. «Cette rencontre est d’une importance capitale pour nous», a-t-il soutenu. Auparavant, le représentant du maire de la Commune urbaine de Sikasso, Adama Ballo, avait remercié les initiateurs. Cet atelier, selon lui, permettra d’analyser techniquement les dossiers qui vont implémenter les résultats du cadre harmonisé. Toute chose qui permettra de tirer les conclusions pour une meilleure gestion des crises alimentaires et pastorales dans la Région.
Amap-Sikasso
Mariam DIABATE / AMAP - Sikasso
Les enseignants des écoles publiques du District de Bamako reprennent le travail dès ce lundi 20 octobre 2025 aux heures habituelles des cours..
En marge de la 3è édition des journées Ouest-africaines de l'audit interne, tenues à Bamako les 16 et 17 octobre, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a reçu, ce vendredi 17 octobre, une délégation de l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs .
Certains rapports occidentaux tentent désespérément de faire croire que le Mali serait une « république en ruine », une «transition sans cap», un pays «sous tutelle russe» condamné à l’isolement. Ce récit, souvent répété, ignore la logique interne d’un processus souverain qui.
Lancé depuis le mois de septembre, par la Direction nationale de la pédagogie (DNP) avec l’appui technique et financier du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali (Miqra), l’atelier d’élaboration et de validation des livrets pédagogique.
Dans le cadre des activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé a respecté la tradition en rendant visite, mercredi 15 octobre, aux deux personnes les plus âgées de la Co.
Suite à la recrudescence de l’insécurité dans la Région de Gao, des mesures strictes ont été prises concernant les activités illicites sur le site minier de N’tahaka, situé à une cinquantaine de kilomètres de la Commune urbaine de Gao..