
Le directeur général de l’EMP, le colonel Souleymane Sangaré, les ministres en charge de la Paix, le colonel-major Ismaël Wagué et de la Promotion de la Femme, Mme Coulibaly Mariam Maïga
Cependant, les fondements de notre
société sont mis à rude épreuve par la naissance, la persistance et la
multiplication des conflits intra ou intercommunautaires. Les principales
victimes des conflits ou crises sont les enfants et les femmes. Toutes choses
qui justifient l’organisation hier par l’École de maintien de la paix Alioune
Blondin Beye (EMP-ABB) de la cérémonie de démarrage de la 4è session de
formation du projet «Renforcement des capacités des femmes vectrices de
changement pour une paix et un développement inclusifs au Mali (Recafevec) ».
L’ouverture
de la rencontre, tenue dans les locaux de l’établissement, était présidée par
le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale,
chargé de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale, colonel-major
Ismaël Wagué. Il était accompagné de la ministre de la Promotion de la Femme,
de l’Enfant et de la famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga et du Directeur
général de l’EMP, le colonel Souleymane Sangaré. Le thème de cette formation, financée par
l’ambassade de la Norvège au Mali, porte sur la «Prévention et gestion des
conflits communautaires (PGCC)».
L’objectif de la session est de renforcer les
capacités des élus, des membres des organisations de la société civile, ceux
des mouvements signataires de l’Accord, des fonctionnaires des services
déconcentrés de l’État et des éléments des forces de défense et de sécurité
bénéficiaires sur la prévention et la gestion des conflits communautaires.
Cela, en vue de garantir l’efficacité des mécanismes locaux de prévention et de
résolution de ces genres de conflits.
Les
sessions de formation auront lieu dans neuf villes du Mali dont le District de
Bamako qui a commencé hier et terminera le 15 septembre. Au cours des travaux,
les participants auront à analyser des conflits, à adopter des postures pour y
faire face et à étudier des mécanismes pour prévenir et le cas échéant
appréhender au mieux la gestion de conflits.
Le
directeur général de l’EMP est convaincu qu’à l’issue de cette session, les
bénéficiaires seront bien outillés pour définir et expliquer la dynamique d’un
conflit, analyser un conflit à travers les outils appropriés et utiliser de
manière efficiente les techniques de prévention, de résolution et de
transformation de ces conflits.
Pour
le ministre en charge de la Réconciliation nationale, la population est appelée à se réinventer pour résoudre les
conflits dans nos communautés. «Pour ce faire, nous avons besoin d’éduquer nos
communautés, de les former, de les encadrer et surtout de les accompagner pour
permettre le retour de la paix, de l’entente et de la concorde dans notre
pays», a-t-il conseillé.
La question de la paix étant devenue vitale dans notre
monde et plus particulièrement encore de nos jours, le colonel-major Ismaël
Wagué a affirmé qu’ils sont à la recherche de solutions pour la paix dans le
Sahel, afin de défendre et promouvoir les valeurs morales, la justice sociale,
la liberté et la paix. «Nous aurons non seulement à continuer le dialogue avec
sincérité, mais aussi à considérer notre devoir d’enseigner et d’instruire nos
peuples sur ce que nous avons comme richesse, la diversité, notre diversité», a
déclaré le ministre en charge de la Réconciliation nationale.
Les
femmes constituant des maillons importants de notre société pour la promotion
de la paix et de la sécurité, c’est pour cette raison que la ministre en charge
de la Promotion de la Femme a salué l’initiative de cette formation qui cadre
parfaitement avec la vision de son département.
«En tant que couche la plus vulnérable aux effets des conflits, il est aujourd’hui plus que nécessaire de mettre les femmes au cœur de toutes les solutions pour anticiper et prévenir les conflits communautaires», a invité Mme Coulibaly Mariam Maïga. Elle est convaincue que les objectifs assignés seront atteints grâce au contenu de cette formation.
Jessica K. DEMBELE
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