Première session du Conseil supérieur de la magistrature : La justice, un levier important pour une gouvernance refondatrice

Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a présidé hier dans la salle des banquets du palais de Koulouba, la première session 2023 du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). C’était en présence du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mahamadou Kassogué

Publié vendredi 02 juin 2023 à 07:15 , mis à jour mercredi 24 avril 2024 à 18:25
Première session du Conseil supérieur de la magistrature : La justice, un levier important pour une gouvernance refondatrice

Le chef de l’État a souligné que la justice est au cœur du changement  qualitatif tant souhaité et exprimé par le peuple

Dans son discours d’ouverture, le chef de l’État a, de prime abord, réitéré ses vives félicitations aux nouveaux membres élus du CSM avant de souhaiter la cordiale bienvenue à l’ensemble des participants à cette session consacrée essentiellement aux nominations et affectations de personnels magistrats. En guise de rappel, le président de la Transition a souligné que la justice doit être un rempart contre l’arbitraire et l’injustice, car elle est le reflet de l’état de santé d’un pays.

Selon le magistrat suprême, la bonne distribution de la justice est un facteur de progrès socio-économiques et la refondation de notre pays exige que la justice soit animée par des hommes et des femmes techniquement compétents et moralement intègres. C’est  pourquoi, l’affectation de ressources humaines pour la bonne administration et la distribution de la justice est du ressort du CSM dont l’une des missions est la gestion de la carrière des magistrats. «C’est à ce titre que la présente session est convoquée en vue de doter les services judiciaires de personnels nécessaires à leur bon fonctionnement.

Mais aussi, d’assurer la mobilité permettant de garantir l’efficacité dans les différentes fonctions d’administration et de distribution de la justice», a soutenu le colonel Assimi Goïta. Pour qui, ce mouvement est une nécessité dans la mesure où il intervient deux ans après les affectations et nominations ayant concerné 69 magistrats en 2021 sur un effectif de plus de 500 personnes.

Au regard de la situation actuelle des juridictions et des critères objectifs pour assurer mobilité en tenant compte de la qualité des ressources humaines disponibles et des exigences légales, cette session vise certains objectifs à savoir : assurer la mobilité du personnel magistrat ayant plus de trois ans en poste dans les juridictions ; poursuivre la mise en œuvre de la nouvelle carte judiciaire, pour l’opérationnalisation de la Cour administrative d’appel de Bamako ;  le nouveau pôle national économique et financier ; le nouveau pôle judiciaire de lutte contre la cybercriminalité ; la séparation du pôle judiciaire spécialisé de lutte contre le terrorisme du Tribunal de grande instance de la Commune Vl.

 

NOUVELLE GOUVERNANCE- Il s’agit également de combler le déficit de personnel magistrat constaté dans certaines juridictions ; de renforcer les capacités opérationnelles des services centraux par l’augmentation des effectifs mis à leur disposition. Mais aussi de procéder à des nominations et affectations en tenant compte du mérite et de la qualité intrinsèque des ressources humaines ; respecter le principe d’innamovibilité sauf en cas de promotion et de l’accord de l’intéressé ; respecter les qualités de membres du Conseil supérieur de la magistrature. S’y ajoutent l’exploitation des rapports de l’Inspection des services judiciaires et la promotion d’une culture de gestion de carrière des magistrats en mettant en exergue le grade.

Le chef de l’État indiquera que cette première session du CSM au titre de l’année en cours se tient à un moment où notre pays est engagé dans une oeuvre gigantesque de refondation de l’État, permettant de jetter les bases d’une nouvelle gouvernance basée notamment sur les valeurs de patriotisme, de transparence, d’intégrité de loyauté de d’humilité. Occasion pour le locataire de Koulouba de souligner que la justice est au cœur de ce changement qualitatif tant souhaité et exprimé par le peuple.

Notamment lors des Assises nationales de la refondation.  Ainsi «par l’impact que ses décisions peuvent avoir sur l’honneur et la dignité, la vie et les biens des citoyens, la justice devient à la fois un levier important pour la garantie de leurs droits et de leurs libertés, mais aussi, une machine redoutable, dangereuse et destructrice. Dès lors que les acteurs judiciaires agissent en violation des règles d’éthique et de déontologie qui régissent leur profession», a insisté le chef de l’État. Selon lui, c’est en cela que la responsabilité du CSM est en première ligne pour le choix des hommes et des femmes qui auront la lourde tâche de rendre la justice et de dire le droit, en toute indépendance et n’ayant comme seul objectif l’intérêt national.

Le premier magistrat a expliqué que les projets de nominations et d’affectations soumis à l’appréciation du Conseil, ont été élaborés suivant des critères bien indiqués. Il a invité les membres du CSM à les examiner en toute responsabilité et de doter les services judiciaires de ressources humaines de qualité.

à la fin des travaux de la session, le Garde des Sceaux a précisé que cette année, 250 magistrats  sont concernés par les mutations. L’objectif de cette vague de mutations, selon Mahamadou Kassogué, est d’assurer la bonne gouvernance au sein de la justice et surtout de faire en sorte que les différentes réformes engagées puissent combler les attentes.

Aboubacar TRAORE

Lire aussi : #Mali : Phase régionale du Dialogue inter-Maliens : Les fortes Recommandations DE Bamako

Après trois jours d’intenses débats et d’échanges fructueux autour des préoccupations majeures de la vie de la nation, à travers les cinq thématiques retenues par les Termes de référence (TDR), les lampions se sont éteints, lundi, sur les travaux du Dialogue inter-Maliens pour la paix e.

Lire aussi : #Mali : Dialogue inter-Maliens à Bamako : Débats houleux, mais sans passion

Après trois jours de travaux animés par des débats souvent très houleux et intenses, mais dans la plus grande courtoisie, les participants ont épluché et analysé, sans langue de bois, les cinq thématiques retenues par les Termes de référence (TDR). Cela en vue de proposer des pistes de sol.

Lire aussi : Phase régionale du Dialogue inter-Maliens : Les fortes recommandations de Bamako

Après trois jours d'intenses débats et d'échanges fructueux autour des préoccupations majeures de la vie de la nation, à travers les cinq thématiques retenues par les Termes de référence (TDR), les lampions se sont éteint ce lundi sur les travaux du Dialogue inter-Maliens pour la Paix et la.

Lire aussi : #Mali : L'artiste-comédienne Oumou Berthé dite "Dikôrè" n'est plus

Le monde de la culture en général et l'audiovisuel malien particulier est en deuil. L'artiste-comédienne Oumou Berthé de son nom de scène Dikôrè est décédée ce lundi 22 avril 2024 en début de soirée des suites d'une longue maladie..

Lire aussi : #Mali : Dialogue inter-Maliens : La phase régionale en marche

L’initiative de ce processus de dialogue émane du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, et vise la restauration de la paix, la cohésion sociale et la réconciliation nationale. Il s’agit donc, pour les participants d’identifier les sources des crises qui affectent notre .

Lire aussi : Semaine du numérique du Niger : Le général Tiani reçoit les ministres du Burkina Faso et du Mali

En marge de la semaine du numérique, le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le général de Brigade Abdouramane Tiani a reçu en audience ce jeudi 18 avril, le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, .

Les articles de l'auteur

#Mali : Phase régionale du Dialogue inter-Maliens : Les fortes Recommandations DE Bamako

Après trois jours d’intenses débats et d’échanges fructueux autour des préoccupations majeures de la vie de la nation, à travers les cinq thématiques retenues par les Termes de référence (TDR), les lampions se sont éteints, lundi, sur les travaux du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale (DIMPR)..

Par Aboubacar TRAORE


Publié mercredi 24 avril 2024 à 07:04

#Mali : Dialogue inter-Maliens à Bamako : Débats houleux, mais sans passion

Après trois jours de travaux animés par des débats souvent très houleux et intenses, mais dans la plus grande courtoisie, les participants ont épluché et analysé, sans langue de bois, les cinq thématiques retenues par les Termes de référence (TDR). Cela en vue de proposer des pistes de solutions aux défis qui assaillent notre pays depuis des années..

Par Aboubacar TRAORE


Publié mardi 23 avril 2024 à 15:12

Phase régionale du Dialogue inter-Maliens : Les fortes recommandations de Bamako

Après trois jours d'intenses débats et d'échanges fructueux autour des préoccupations majeures de la vie de la nation, à travers les cinq thématiques retenues par les Termes de référence (TDR), les lampions se sont éteint ce lundi sur les travaux du Dialogue inter-Maliens pour la Paix et la Réconciliation nationale (DIMPR)..

Par Aboubacar TRAORE


Publié mardi 23 avril 2024 à 06:36

#Mali : L'artiste-comédienne Oumou Berthé dite "Dikôrè" n'est plus

Le monde de la culture en général et l'audiovisuel malien particulier est en deuil. L'artiste-comédienne Oumou Berthé de son nom de scène Dikôrè est décédée ce lundi 22 avril 2024 en début de soirée des suites d'une longue maladie..

Par Aboubacar TRAORE


Publié mardi 23 avril 2024 à 06:32

#Mali : Dialogue inter-Maliens : La phase régionale en marche

L’initiative de ce processus de dialogue émane du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, et vise la restauration de la paix, la cohésion sociale et la réconciliation nationale. Il s’agit donc, pour les participants d’identifier les sources des crises qui affectent notre pays et les mécanismes endogènes de leur gestion.

Par Aboubacar TRAORE


Publié lundi 22 avril 2024 à 07:10

Semaine du numérique du Niger : Le général Tiani reçoit les ministres du Burkina Faso et du Mali

En marge de la semaine du numérique, le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le général de Brigade Abdouramane Tiani a reçu en audience ce jeudi 18 avril, le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, Alhamdou Ag Ilyène, accompagné de son homologue Burkinabé.

Par Aboubacar TRAORE


Publié vendredi 19 avril 2024 à 16:02

#Mali : Dialogue inter-Maliens : Le président du comité de pilotage chez des ex-premières dames

Ousmane Issoufi Maïga, en se rendant chez ces personnalités qui ont marqué la vie de notre nation, était venu solliciter leur soutien et accompagnement pour la réussite de ces assises.

Par Aboubacar TRAORE


Publié vendredi 19 avril 2024 à 08:52

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner