
Conformément
à la vision des autorités, l’Armée nationale est déterminée à recouvrer
l’intégrité du territoire national. C’est dans cette dynamique qu’a été lancée,
il y a quelques jours, l’opération stratégique des Forces armées maliennes (FAMa)
visant à restaurer l’intégrité territoriale et l’éradication des groupes armés
terroristes dans la Région de Kidal. Cette opération a enregistré hier des
avancées très significatives.
Selon un communiqué publié hier dimanche par la Direction de l’information et des relations publiques de l’armée, «la conjugaison des forces terrestres et aériennes a complétement dispersé les positions des groupes armés terroristes et les rescapés se sont réfugiés dans les collines environnantes». La même source ajoute : «Les opérations continuent avec la plus grande détermination afin de débusquer les terroristes dans leur dernier retranchement.»
À
la lumière des derniers développements sur le terrain, on peut fonder l’espoir
que la «bataille de Kidal», qui n’est pas sans rappeler d’autres, tournera à
l’avantage des nôtres. Pour s’assurer du contrôle des localités de Ber et
d’Anéfis, l’armée a en effet vaillamment combattu les terroristes qui tentaient
vaille que vaille de lui tenir tête.
La
détermination de nos soldats reste intacte et leur moral est au beau fixe. Dans
le but de l’accomplissement de leur mission cardinale qui consiste à pleinement
rétablir l’autorité de l’État dans la capitale de la 8è région administrative
du Mali.
Face
aux FAMa, il y a les groupes terroristes qui rêvent de maintenir Kidal sous
leur contrôle pour continuer d’en faire un sanctuaire où ils peuvent s’adonner
à leurs trafics en tout genre. Mais devant la puissance de feu de l’Armée, ils
sont obligés de battre en retraite et de s’adonner à des manipulations sur les
réseaux sociaux en mettant en scène des prétendues exactions contre les civils.
Afin de prévenir ce genre d’actes fallacieux, la Dirpa invite les populations
de la Région de Kidal au calme et assure que tout est fait pour éviter des
dégâts collatéraux.
Aussi,
l’Armée ajoute dans son communiqué que les opérations continueront jusqu’au
rétablissement complet de la sécurité dans la ville de Kidal et environs. Il
faut rappeler que l’arrivée de l’Armée dans la capitale de la 8è région n’est
que la suite logique du processus de rétrocession des anciennes emprises de la
Minusma. L’épisode de Kidal a tourné à des affrontements parce que la Mission
onusienne a précipitamment quitté son camp, sans le remettre officiellement aux
FAMa, en violation de la résolution 2690 du Conseil de sécurité des Nations
unies.
Les Casques bleus auraient pu contribuer à éviter ces affrontements en respectant les arrangements convenus dans le cadre de leur retrait du Mali. Comme ils l’ont fait entre le 1er et le 31 août dernier, au cours de la première phase du retrait, qui a concerné les camps d’Ogossagou, de Goundam et de Ménaka. Dans ces localités, les opérations s’étaient déroulées sans difficultés majeures.
ÉVÈNEMENT
HISTORIQUE- À la fin de la seconde étape du processus qui s’étend du 1er
septembre au 31 décembre 2023, les camps de Tessalit, Aguelhoc, Ansongo, Kidal
et Douentza devront passer sous le contrôle de l’Armée malienne. Toutefois, des
forces du mal, dont l’agenda et les plans sont aux antipodes de la paix,
tentent de faire échouer ce processus. Attaques lâches, poses d’Engins
explosifs improvisés, actes de sabotage et de trahison jalonnent en effet la
progression des FAMa dans plusieurs localités.
Le
mois dernier, les terroristes avaient juré de barrer la route au convoi des
Forces armées maliennes alors en mouvement vers Anéfis, une localité située à
112 km de Kidal. Mais ils finiront par battre en retraite devant le rouleau
compresseur qui a mis en miettes leurs lignes de défense. Dans la foulée, ils
récidiveront dans ces mêmes forfaitures en procédant à des tirs sur les avions
qui acheminaient les FAMa à l’aéroport de Tessalit (Région de Kidal). Nos
soldats ont dû réduire la résistance de l’ennemi avant de prendre possession du
camp de la Minusma dans cette ville.
Après
l’épisode de Tessalit, les FAMa ont du faire face au fau-bond des Casques bleus
à Aguelhoc. Ces derniers ont tout simplement quitté les lieux avant l’arrivée
de nos soldats, abandonnant le camp à la merci des groupes terroristes. Le
départ précipité du camp de Kidal est une preuve supplémentaire du jeu trouble
de la Minusma. Il incline à croire à une collusion avec les ennemis de la paix.
Pour le département en charge des Affaires étrangères, l’enchaînement des
événements et la passivité de la Minusma suscitent de fortes interrogations sur
les intentions réelles des protagonistes et la planification préalable de cette
action.
L’armée
poursuit donc son maillage sécuritaire du territoire national. Il y a peu, le
premier responsable de la Direction de l’information et des relations publiques
des Armées (Dirpa), le colonel-major Dembélé assurait que «notre vaillante
armée, vos dignes fils se battront jusqu’au dernier souffle pour défendre
l’intégrité de notre chère patrie qui est un et indivisible».
Que le Mali exerce sa souveraineté sur toute l’étendue du territoire est sans conteste un événement historique à mettre à l’actif des autorités de la Transition. Elles ont en effet érigé dans les priorités l’acquisition de matériels et d’équipements pour les Forces de défense et de sécurité. Le vecteur aérien qui a été considérablement renforcé en quelques mois, constitue un véritable atout dans les combats en cours pour le contrôle de Kidal et le rétablissement de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national.
Massa SIDIBE
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