
Membres de la famille biologique, politique, compagnons d’armes, autorités administratives, politiques, anciens collaborateurs, amis et sympathisants étaient tous réunis hier (dimanche 23 janvier 2022) à la place d’armes de la gendarmerie nationale à Faladiè pour rendre un dernier hommage national à l’ancien ministre feu le général de division Souleymane Yacouba Sidibé décédé le mardi 18 janvier 2022 à l’âge de 73 ans.
Les obsèques auxquelles a participé le Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga ont enregistré la présence de plusieurs membres du gouvernement, dont l’épouse de l’auguste défunt Mme Sidibé Dédéou Ousmane, ministre de l’Éducation nationale. On notait également la présence d’anciens Premiers ministres, des porteurs d’uniforme et des cadres du département en charge de l’Éducation nationale à la cérémonie funéraire.
C’est vers 10 heures que la dépouille mortelle de feu Souyleymane Yacouba Sidibé portée dans un chariot accompagnée de sa photo a été exposée devant le public par les éléments de la protection civile dans le silence et la méditation. Certains proches n’ont pas pu retenir leurs larmes. La prière mortuaire et religieuse était dirigée par l’imam Alfousseyni Maïga. L’inhumation a eu lieu au cimetière de Hamdallaye.
Mais auparavant plusieurs personnalités se sont succédé au pupitre pour rendre des honneurs au défunt. Parmi les intervenants, on notait le porte-parole des camarades de promotion, le colonel-major à la retraite Djingarey Touré qui a rappelé que feu Souleymane Yacouba Sidibé était un époux, un père, un frère, un parent, un ami, un camarade de promotion et un collaborateur pour certains. Il a soutenu que le gendarme a durant toute sa vie donné le meilleur de lui-même pour un Mali radieux et prospère. «Nous nous inclinons pieusement devant sa mémoire tout en rendant grâce à Allah le Tout Puissant», a déclaré Djingarey Touré.
Le représentant de la famille Dr Seydou Sidibé retient du décès de l’époux de la ministre de l’Éducation nationale un immense vide à la maison. «Fini les taquineries. Ta disparition, ta vaste culture nous rappelle beaucoup de souvenirs et nous impressionne à jamais. Ta mémoire restera dans notre mémoire. Ta famille sera protégée», a assuré Dr Seydou Sidibé. Le capitaine Sinaly Sidibé retiendra de son père un homme généreux, de valeur, juste avec sa famille, un homme d’État, un diplomate chevronné «Nous sommes fiers de toi papa» a-t-il dit. D’autres prières ont été formulées pour le repos éternel de l’âme du défunt et pour la Nation malienne tout entière. Feu Souleymane Yacouba Sidibé affectueusement appelé par ses parents «Solo» et ses intimes «Bebel» était né le 29 mai 1945 à Ké-Macina (Cercle de Macina). Après ses études secondaires, il opta pour le métier des armes.
C’est ainsi qu’il fut incorporé dans l’armée et admis à l’École militaire interarmes (EMIA) de Kati le 3 novembre 1969. Feu Souleymane Yacouba Sidibé est sorti de cette école le 1er octobre 1972 avec le grade de sous-lieutenant. Il est promu successivement aux grades ci-après : capitaine le 1er octobre 1972, chef d’escadron le 12 septembre 1984, colonel le 1er octobre 1996, général de brigade le 1er février 2007 et général de division le 1er octobre 2010.
La carrière professionnelle du général de division l’a aussi conduit aux postes suivants : adjoint au commandant de gendarmerie de Gao en 1974, commandant de Groupement des Sapeurs-pompiers de Bamako entre 1976 et 1984, ambassadeur de la République du Mali auprès de la République démocratique d’Allemagne (RDA) en 1984.
Le gendarme fut aussi ministre des Affaires étrangères et de la Coopération étrangère en 1991, secrétaire permanent du Comité Transition pour le salut du peuple (CTSP) en 1992, ambassadeur du Mali au Canada, au Mexique, à Cuba, au Nicaragua et au Venezuela entre 1992 à 1995. Il occupe ce même poste en Éthiopie, Érythrée, Soudan, Malawi, Kenya, Tanzanie, Djibouti, Iran et Irak entre 1995 et 2000.
Feu Souleymane Yacouba Sidibé fut aussi ministre de la Sécurité et de la Protection civile en 2002 et directeur général de l’École de maintien de la paix Alioune Blondine Bèye en 2007. Il est chevalier de l’Ordre national en 1979, officier de l’ordre national en 1999, commandeur de l’Ordre national en 2007 et grand officier de l’Ordre national en 2015. Il est de la promotion 1969-1971 qui porte le nom de feu général Abdoulaye Soumaré de l’EMIA de Kati. Le général laisse dernière lui 6 enfants orphelins, dont une fille.
Sidi WAGUE
La Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) n’est pas restée en marge de la célébration de Laylat al-Qadr ou la Nuit du destin..
Dimanche 23 mars 2025. Nous sommes au 23è jour du mois béni du Ramadan. Les habitants du quartier de Quinzambougou en Commune II du District de Bamako affichent une ambiance festive autour de la rupture collective du jeûne sur le terrain «Calsio»..
La Coalition des forces juvéniles pour le renouveau (Cofor-Mali) a présenté le week-end dans un hôtel de la place, son plan d’actions et sa vision globale 2025 à ses partenaires politiques, institutionnels, techniques, financiers et sociaux. Occasion pour la coalition de renforcer son partena.
L’Institut des sciences humaines (ISH) a tenu, hier dans ses locaux à Sotuba, la 18è session de son conseil d’administration. Les travaux étaient dirigés par le directeur général de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Fana Tangara. C’était en présence du dir.
L’opération Sounkalo solidarité se déroulera sur l’ensemble du territoire. Elle sera marquée par la rupture collective du jeûne, des dons de vivres, des consultations gratuites à l’endroit des fidèles musulmans et chrétiens.
Le 2è atelier sur le renforcement des capacités des acteurs de l’éducation au Mali en matière d’environnements d’apprentissage sûrs, favorables et propices (EAS), de santé mentale et soutien psychosocial (SMSPS) s’est ouvert, hier à l’Académie malienne des langues (Amalan)..