
Les officiels et des participants lors de l’ouverture des travaux
La lutte contre le terrorisme est l’un des défis majeurs auxquels le Mali, la Confédération des États du Sahel (AES), le continent africain et le monde entier sont confrontés. Pour que cette lutte soit efficace, une synergiedes actions entre États est nécessaire. C’est dans ce cadre que le programme d’actions 2025 de la Coalition islamique militaire contre le terrorisme (CIMCT) destiné aux États de la région du Sahel et ses activités d’accompagnement ont été lancés, hier, au Centre international de conférences de Bamako, par le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le Général de corps d’armée Sadio Camara.
C’était à la faveur d’une conférence sur le thème : «Enquêtes financières sur les crimes de financement du terrorisme et de blanchiment d’argent». La cérémonie a enregistré la présence du secrétaire général de la Coalition, le Général de division Mohamed Bin Saeed Al-Moghidi de l’Arabie saoudite, de plusieurs ministres, ambassadeurs et experts. Cette conférence visait à fournir aux participants, des connaissances avancées et des compétences pratiques nécessaires aux enquêtes financières. D’autres objectifs sont l’amélioration de la coopération transfrontalière et le renforcement des capacités des cellules de renseignement financier.
«Cette lutte ne peut être efficace sans s’attaquer aux sources du pouvoir et d’approvisionnement des groupes armés terroristes c’est-à-dire au levier logistique et économique qui constitue le nerf de la guerre», a introduit le ministre de la Défense et des Anciens combattant. Le Général de corps d’armée Sadio Camara a indiqué qu’au-delà de leurs rôles opérationnels directs pour augmenter les capacités des ennemis de la paix, le financement du terrorisme et le blanchissement d’argent nuisent à la paix, à la stabilité des institutions, à l’intégrité des systèmes financiers. Et par conséquent, ils entravent la croissance et le développement socio-économique. C’est pourquoi, il dira que la lutte contre ces fléaux est un enjeu d’intérêt mondial qui requiert une attention et une action concertée, regroupant tous les États et les institutions.
TOTALE HYPOCRISIE- Au niveau international, le ministre Sadio Camara a rappelé que le Conseil de sécurité des Nations unies a voté plusieurs résolutions pour prévenir et réprimer toutes actions en faveur du blanchissement de capitaux et le financement du terrorisme. Au plan régional, l’Union africaine (UA) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont adopté des mesures visant à sécuriser les transactions des institutions financières au sein des États membres. Au niveau de l’AES, les pays membres travaillent activement à mieux harmonier et coordonner leurs actions pour maîtriser les flux financiers qui alimentent les groupes armés terroristes et affaiblissent les États.
Malgré les sacrifices des experts qui mettent en œuvre des dispositions légales, le Général de corps d’armée Sadio Camara a reconnu que le bilan des structures et mécanismes de contrôle de traçabilité et de répression n’a pas suffi à couper les sources de financement du terrorisme. C’est pourquoi, il trouve important de clarifier les facteurs souvent mis sous silence dans ces instances multilatérales. Selon lui, une lecture lucide de la situation géopolitique et du comportement réel des différentes puissances révèle une totale hypocrisie en la matière.
«Car nous voyons clairement qui souffre de la violence terroriste, qui contrôle et bénéficie des flux financiers illicites et qui entretient ce fléau du terrorisme», a-t-il dénoncé. À coté de cette Coalition qui a le mérite d’exister, le ministre Camara a pointé du doigt une autre composée d’États et de sociétés privées qui utilisent le même terrorisme comme arme géostratégique. «C’est cette même coalition qui met les États souverains sous embargo pour les priver des moyens de se battre contre le terrorisme pendant que les terroristes n’ont aucune difficulté à s’équiper en armes sophistiqués», a accusé Sadio Camara, qui précise que le vrai enjeu n’est pas de suivre aveuglement les politiques tracées pour nous dans un monde globalisé qui n’est en réalité qu’un monde occidentalisé.
L’enjeu, selon lui, est de défendre notre souveraineté et mener des politiques indépendantes pour la défense des intérêts vitaux de nos États et des populations. Créée en 2015 et lancé en 2017, la Coalition regroupe 43 États dont le Mali. Formée à l’initiative de l’Arabie saoudite, la CIMCT est destinée à combattre le terrorisme. Selon son secrétaire général, le Mali est un pays qui joue un rôle important dans la lutte contre le terrorisme. Le Général de division Mohamed Bin Saeed Al-Moghidi, a déclaré que le renforcement des dispositifs à travers la voie militaire et médiatique constitue des moyens efficaces pour lutter contre le fléau.
Mariétou KOITE
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