
Mais
d’autres savent qu’il y’a une nuance entre les deux termes. Mais une chose est
sûre entre les deux mondes, il y’a un petit fossé que notre collègue de la
Rédaction de L’Essor, Mahamadou Traoré, a allègrement franchi. Il s’essaye à la
littérature avec l’écriture d’un premier livre intitulé : «L’impossible
combat d’un policier». Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître.
Le livre en question est une nouvelle, autrement un bref récit fictif,
inspiré d’une réalité cruelle (la corruption) que vit notre société. Le petit
ouvrage d’une trentaine de pages reflète sa curiosité de la corruption qui mine
l’administration de la ville de Djanbi. Le héros est Zan, un policier intègre
de la Police nationale libre (PNL), à qui le journaliste-écrivain prête des
qualités intellectuelles, morales et professionnelles hors normes. Ce
fonctionnaire de police est affecté en service à Djanbi au compte de la PNL. Il
se retrouve avec des collègues corrompus jusqu’à la moelle qui entretiennent
des pratiques malsaines.
Zan qui veut se libérer de l’obéissance classique à la
hiérarchie corrompue se retrouve pris au piège. Dans cette mare aux caïmans, il
doit habilement manœuvrer à contre-courant. Cet agent public soucieux du plus
grand bien du denier public déploie ses stratégies contre la prédation de
l’argent public qui passait en pertes et profits à Djanbi. Ses méthodes le
feront, passent au premier cercle des hommes intègres aux yeux de l’opinion. Il
représentera ainsi une menace pour son chef hiérarchique Djigui qui se trouve
être le beau-frère de Wouda, le prince du jour à Djanbi.
Dans son combat impitoyable contre
la corruption, une problématique de notre temps, Zan n’échappera à la rude loi
des vautours qui sont prêts à utiliser tous les moyens pour éliminer
l’adversité. Il y laissera sa vie avec le recours de ceux-ci au pouvoir
maléfique de détenteurs de savoirs occultes.
Mais son idéal sera poursuivi par son collègue Ila qui prendra les rênes
du Syndicat des policiers justes et sincères (SPJS) et fera aboutir le combat
contre le paiement des arriérés de salaires et la prise de conscience de la
primauté de l’intérêt général qui doit passer avant tout. Ainsi, les idéaux de
Zan lui ont survécu avec un diplôme de reconnaissance qui sera confectionner
pour les plus méritants à l’honneur de «cet officier de police qui a osé
s’attaquer à la corruption, au népotisme, et au clientélisme qui sévissaient au
sein de la PNL à visage découvert».
Mahamadou Traoré officie comme journaliste à la Rédaction de L’Essor depuis près de deux décennies. Il est responsable de la rubrique des faits divers qu’il a admirablement animé seul pendant longtemps avec la collaboration des commissariats de police, avant de se voir adjoindre une équipe. D’où peut-être son inspiration du titre ? Ce professionnel des médias rentre ainsi dans le club très select des journalistes-écrivains. Avec ce premier ouvrage, il est lauréat du «Prix d’excellence de l’écrivain malien».
Brehima DOUMBIA
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