Une vue de l’établissement public hospitalier, fleuron de la coopération sino-malienne
Dans
l’exécution de certains projets, on rencontre souvent des écueils. Mais, il
faut savoir souvent contenir la pression et travailler à aplanir les
difficultés. Pour le renouvellement de l’accélérateur linéaire du centre de
radiothérapie de l’Hôpital du Mali, les esprits retors enflamment les
conversations avec des informations qu’ils ne tiennent d’aucune source
fiable. Les responsables de l’Hôpital du
Mali qui ont les idées bien place veulent sortir de la diversion et expliquer
clairement en toute transparence ce qu’il en est de la situation du centre de
radiothérapie. Cela pour éviter que ces alarmistes ne minent le moral de
l’opinion, mais surtout des malades. La radiothérapie fait partie de l’arsenal
thérapeutique contre le cancer.
L’Hôpital du Mali est le seul établissement de
soins (public et privé confondus) à disposer d’un centre de radiothérapie. Au
regard des pannes récurrentes de l’accélérateur linéaire (un dispositif de
soins anticancéreux), l’établissement avait requis l’acquisition d’une nouvelle
machine supplémentaire, avant de voir ce projet se muer en remplacement de
l’ancien accélérateur linéaire. Un dossier a été monté dans ce sens et le
marché adjugé avec un cahier de charges.
Tout a été bien calé et le processus
de désinstallation de l’ancien accélérateur linéaire a été enclenché en juin
2022 pour ensuite installer le nouvel appareil acquis à un peu plus de 1,5
milliard de Fcfa. Il
a été fait appel à des compétences extérieures, parce que l’expertise n’existe
pas au niveau national. Les ingénieurs à l’expertise avérée dans le domaine de
l’énergie atomique sont venus installer le nouvel accélérateur linéaire à multi
énergie, plus performant en termes de capacité de prise en charge de cohorte de
malades (45 à 50 malades par jour voire plus) contre une quinzaine de malades
par jour pour l’ancien appareil à mono énergie.
Après l’installation, il fallait que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) porte une appréciation sur le dispositif. Un expert commis par cette agence jugera même conforme les installations, mais émettra des réserves sur la porte du bunker. Parce que celle-ci était conforme pour l’ancien appareil, or il fallait une nouvelle porte de plus de 5 tonnes adaptée au nouvel accélérateur linéaire pour éviter que les rayonnements n’irradient vers l’extérieur.
Une
nouvelle porte a été acquise et acheminée par bateau pour atterrir à l’hôpital
en janvier dernier. Ce dispositif de fermeture est aujourd’hui prêt à être
installé dans un délai de deux semaines par une équipe de spécialistes,
attendus le 13 mai prochain. Une fois ce travail fait, on n’attendra plus que
le feu vert de l’Agence malienne de radio protection (Amarap) pour que les
activités de radiothérapie partent du bon pied.
La
directrice générale de l’Hôpital du Mali, Dr Doumbia Sanata Sogoba explique que
les autorités ont fait de leur mieux pour acquérir et installé le nouvel
accélérateur linéaire. Mais puisque l’expertise n’existe pas au niveau national
pour effectuer certains travaux, il faut donc faire avec les contraintes
d’agenda de l’équipe d’installation. Au-delà, la patronne de l’administration
hospitalière explique que sa structure n’est pas en porte-à-faux avec les
exigences en matière de radiothérapie. Elle rappelle même qu’en plus de
répondre aux aspects normatifs, son établissement a fait l’effort de recruter
deux physiciens médicaux (des spécialistes qui procèdent à la mise en
route des accélérateurs linéaires), en
plus de bénéficier de l’expertise d’un physicien senior chinois.
Celui-là même
qui était là à l’ouverture du centre de radiothérapie et qui utilise le même
modèle d’accélérateur linéaire dans son pays (une machine de dernière
génération). Aujourd’hui, l’espoir fleurit de nouveau chez les malades. Le
centre de radiothérapie sera bientôt opérationnel. La différence de cette
technique de soins avec les autres tient du fait qu’elle utilise l’énergie
atomique, mais surtout n’accepte pas l’approximation parce que les conséquences
peuvent être terribles dans ce cas. Les cancérologues et autres spécialistes de
la radiothérapie le savent pertinemment.
Brehima DOUMBIA
Journaliste et écrivain. Dans l’entendement de certains, ces deux vocables ont la même définition, même s’ils n’y mettent pas le même contenu..
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