Les participants devront appréhender les vrais enjeux de l’utilisation des réseaux sociaux et d’un accompagnement de l’Etat
Le ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, qui a compris que la communication, en certaines circonstances peut être perçue comme l’art de concilier, multiplie les actions et les initiatives pour amener les acteurs de la communication à s’inscrire dans une dynamique de dialogue, mais aussi d’interaction pour un meilleur traitement de l’information. C’est dans cet esprit que se tient, depuis hier dans un hôtel de Banankoro, près de Sénou, un atelier d’échanges et de partage entre les acteurs de la communication.
Les travaux de la première journée étaient présidés par le secrétaire général du département en charge de la Communication, Alkaïdi Amar Touré. C’était en présence du chef de cabinet du ministre chargé de la Communication, Mohamed Ag Albachar, des conseillers techniques et directeurs des services relevant de ce département et du président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté. L’idée d’organiser cet atelier d’échanges et de partage entre les acteurs de la communication a pris corps à partir d’un constat, notamment la nécessité de renforcer la cohésion entre les acteurs des médias classiques et les youtoubeurs, créateurs de contenus et communicateurs traditionnels.
Le secrétaire général du ministère en charge de la Communication a rappelé d’entrée de jeu ce qui est attendu de ces échanges entre acteurs de la communications dans l’objectif d’appréhender les vrais enjeux de l’utilisation des réseaux sociaux et d’un accompagnement de l’État qui se trouve dans une situation fragile. Il a invité les uns et les autres à s’inscrire dans la lettre et l’esprit de ces échanges. «Il s’agit de faire en sorte que les acteurs de la communication puissent se parler…».
Quelques instants après, il y a eu une première communication sur «L’État des lieux des réseaux sociaux au Mali, défis et perspectives». Le président de l’Association des professionnels de la presse en ligne (Appel Mali) a, dans un langage clair, digeste et avec un art consommé de la pédagogie, développé l’évolution des réseaux sociaux qui s’imposent, selon lui, comme des canaux d’expression, d’information et de mobilisation. Modibo Fofana a fourni des statistiques du rapport 2024 de Datareportal. Les chiffres sont plus parlants avec plus de 5,04 milliards d’utilisateurs d’internet dans le monde soit (62,3%) de la population mondiale et 4,95 milliards de personnes sont actives sur les réseaux sociaux.
Notre pays n’est pas en marge de ce tableau. La même source a indiqué, selon le président de l’Appel Mali, que 7 millions de personnes utilisent Internet, soit 34,5% de la population. E environ 1,9 million de Maliens sont actifs sur les réseaux sociaux et majoritairement la tranche d’âge de 18 à 35 ans. Le panéliste a ensuite rappelé quelques défis liés à l’utilisation des réseaux sociaux et rappelé, dans les perspective, la nécessité de renforcer l’éducation aux médias et au numérique dès le secondaire. Mais le conférencier a été, on ne peut plus clair : l’une des priorités reste la formation des journalistes, blogueurs et influenceurs au fact checking (méthode de vérification de la véracité des informations en lignes).
Dans les discussions sur la communication du jour, les participants ont fait un large tour d’horizon des préoccupations liées aux réseaux sociaux, notamment pour une utilisation responsable par les créateurs de contenus et l’opportunité que ceux-ci représentent dans un contexte d’utilisation judicieuse avec un contenu de qualité. Ce qui peut représenter une opportunité de création d’emplois. De nombreuses contributions intéressantes, les unes aussi bien que les autres ont été faites par les participants, surtout les responsables des structures du ressort du département en charge de la Communication.
Le chef de cabinet, qui a modéré le débat après le départ du secrétaire général du département en raison des contraintes d’agenda, a rappelé que l’esprit de l’atelier c’est d’apprendre les uns des autres et de cerner les vrais enjeux de l’utilisation des réseaux sociaux.
L’atelier prendra fin demain et abordera aussi les thèmes : «Quelle interaction entre les acteurs des médias» et «Le rôle de l’État dans la règlementation et la régulation des médias».
Brehima DOUMBIA
Aujourd’hui dans cet ordre d’enseignement, on utilise des lecteurs d’écran pour permettre aux élèves non-voyants ou handicapés auditifs de communiquer avec les autres. Ce progrès est à saluer, mais de gros défis restent aussi à relever.
Communément appelée keratodermie palmo-plantaire, «seprin et boloprin» en langue «bamanankan», la pathologie est assez répandue pendant la saison froide avec le vent frais qui souffle. C’est surtout l’exposition des extrémités, c’est-à-dire la paume des mains ou la plante des pieds q.
Le Programme de développement de la zone spéciale de transformation agro-industrielle des Régions de Koulikoro et péri-urbaine de Bamako (PDZSTA-KB) a tenu, vendredi dernier, la 6è session de son comité de pilotage dans les locaux du ministère de l’Agriculture. L’ouverture des travaux ét.
Le major de la 47è promotion (2023-2025) de l’Ecole militaire interarmes (Emia) de Koulikoro s’appelle Idrissa Tiama de nationalité malienne. Il s’est classé premier avec une moyenne de 16 /20 devant ses camarades de différentes nationalités. Le fils de Diakaria et de Maïmouna Tiama est .
Les 343 officiers d’active de la 47è promotion de l’École militaire interarmes (Emia) de Koulikoro peuvent être fiers du parcours exemplaire de leur parrain au sein de l’Armée malienne. Feu Général de brigade Pangassy Sangaré, puisqu’il s’agit de lui, nait le 11 juin 1947 à Kati. I.
La promotion 2023-2025 compte 343 élèves officiers d’active dont 311 Maliens et 32 étrangers. Le major de la promotion est le Sous-lieutenant Idrissa Tiama du Mali avec une moyenne de 16/20.