
La ministre Assa Badiallo Touré (c), le directeur de l'Iota, Pr Adama Issaka Guindo (g) et le président de la délégation spéciale de la mairie de la Commune IV, Ibrahim Traoré
C’est à
cet exercice que le Centre hospitalier universitaire-Institut d’ophtalmologie
tropicale d’Afrique (CHU-IOTA) a invité lors de sa Journée scientifique tenue,
hier dans un espace de place, sur le thème : «Tumeurs oculaires». C’était sous
la présidence de la ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel
Assa Badiallo Touré, en présence du directeur de l’Iota, le Pr Adama Issaka
Guindo. Y était aussi l’ancien directeur de l’établissement, Ousmane Attaher
Dicko et la crème de ce qui se fait de mieux maintenant en ophtalmologie et
dans d’autres disciplines médicales et chirurgicales.
Ce
rendez-vous scientifique se tient chaque année, depuis 7 maintenant, et permet
de susciter le débat sur des pathologies qui représentent des problèmes de
santé publique dans notre pays. Et le
choix du thème relève de constat et d’études sur la fréquence des tumeurs
oculaires généralement prises en charge au niveau de l’Iota, le nec le plus
ultra, en matière d’ophtalmologie dans la région ouest-africaine voire
africaine parce qu’elle garde toujours sa vocation sous-régionale dans la
formation des ophtalmologistes africains.
La
ministre de la Santé et du Développement social a indiqué que la journée
scientifique de l’Iota est un espace de rencontre, d’échange, de formation,
d’information et d’innovation entre ophtalmologistes et autres praticiens. Le
Colonel Assa Badiallo Touré a surtout noté la cruauté des statistiques sur les
tumeurs oculaires qui interpellent la conscience collective et rappellent la
nécessité d’agir pour inverser la tendance. «Au Mali de 2017 à 2021, les cas de
tumeurs enregistrés dans les registres de cancers officiels représentaient
4,01%.
L’âge des patients variait de 1 à 79 ans», a expliqué la ministre
chargée de la Santé. Et de rappeler la nécessité d’une prise en charge rapide
et correcte des tumeurs. «Il est important de signaler que l’évolution
naturelle des cancers oculaires primitifs, s’ils ne sont pas pris en charge, se
fait vers les métastases ou le décès du patient. D’où
l’impérieuse nécessité de mener de façon concertée et coordonnée en vue
d’inverser rapidement les conséquences induites par la non prise en charge de
ces tumeurs malignes».
Auparavant,
le président de la délégation spéciale de la mairie de la Commune IV, Ibrahim
Traoré, avait grosso modo évoqué le contexte de défi sécuritaire dans lequel se
tient ce rendez-vous du donner et du recevoir et salué la résilience de notre
pays. Il a aussi salué les efforts des professionnels de la santé pour assurer
la couverture sanitaire dans notre pays.
De son
côté, le directeur de l’IOTA a confié au micro de nos confrères de l’ORTM dans
une interview en bamanakan que le choix du thème relève de la nécessité de
sensibiliser l’opinion sur les tumeurs oculaires qui restent des préoccupations
de santé publique, mais dont la prise en charge nécessité souvent l’avis d’une
équipe pluridisciplinaire avec des chirurgiens ophtalmologistes, des
oncologues, des anatomopathologistes et autres.
Avant la cérémonie d’ouverture qui a été légèrement décalée pour des raisons d’agenda, un premier panel avait été animé par une bonne demi-douzaine de spécialistes dont les présentations succinctes avec des éléments d’éclairage des têtes couronnées de l’ophtalmologie, de l’anatomopathologie ont mis l’eau à la bouche. Au menu des panels figuraient de nombreuses communications ou présentations sur différentes tumeurs oculaires comme le carcinome épidermoïde conjonctivocornéen chez l’adulte, le tératome orbitaire congénital et beaucoup d’autres.
Brehima DOUMBIA
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