
L’établissement scolaire est paré de ses plus beaux atours pour recevoir ses anciens élèves. Le temps est couvert. Des appréhensions réelles ou diffuses se lisent sur les visages des membres de la commission d’organisation. Ils échangent sur des alternatives à développer dans l’éventualité de faire face à une matinée pluvieuse et boueuse. Mêmes les quelques chapiteaux confortablement installés ne rassurent pas. Une équipe de sapeurs pompiers est sur place pour éventuellement intervenir en cas d’urgence.
Le mécanisme de l’organisation est pourtant bien huilé et tout a été revu au détail près. Des cohortes d’anciens élèves affluent. Le président de l’association promotions 1972 à1985, le Général de brigade Mohamed Alpha Diaw arrive aussi sur les lieux. Zou Kassé Mady Diabaté (le jeune frère du célèbre rossignol Kassé Mady Diabaté qui s’est éteint il y a quelques années) et son orchestre sont au rendez-vous. Ils distillent les premières notes musicales pour accueillir les invités.
Heureuses retrouvailles, chaleureuses accolades, poignées de main empreintes également de chaleur humaine, éclats de rire, rappels de souvenirs, séances photos, fierté de revoir les anciens maîtres et de leur témoigner respect et considération pour les enseignements dispensés, les connaissances transmises avec un art consommé de la pédagogie, et tutti quanti. On pourrait aligner les qualificatifs sur cette deuxième rencontre annuelle des anciens élèves des promotions 1972 à 1985 du Groupe scolaire Mamadou Goundo Simaga de Badalabougou, ils ne tiendraient pas dans un registre.
Les anciens élèves de l’établissement ont cassé les barrières générationnelles pour s’accorder sur l’essentiel : se retrouver, cogiter et faire œuvrer utile pour leur ancien établissement où ils sont passés par les moules d’enseignants qui ont formé leurs esprits, qui ont transmis à certains le goût de la lecture, de la littérature, de l’histoire, à d’autres celui de la biologie, de la mathématique, de la physique et de la chimie. Ces pédagogues qui leur ont aussi enlevé du pied l’épine de la paresse intellectuelle en leur inculquant des valeurs de rigueur et de sérieux dans le travail.
En d’autres termes, ces retrouvailles représentaient bien plus qu’une fête des promotions. Ce qui unit les anciens élèves de cet établissement, c’est d’abord une histoire, celle d’avoir été tous apprenants (certes à des périodes différentes), mais dans le même temple du savoir. Aussi, cette volonté d’agir en symbiose pour le rayonnement continu du Groupe scolaire Mamadou Goundo Simaga. L’établissement porte le nom d’un défunt pédagogue aux qualités professionnelles et humaines reconnues (compétence, sagesse, humilité et grande humanité, entre autres) et qui serait fier de savoir que les valeurs qu’il a incarnées sont largement partagées par ses anciens collègues et anciens élèves.
La rencontre vise aussi à stimuler les valeurs de solidarité à travers une formidable aventure humaine (la mise en relation des différentes promotions d’anciens élèves de l’établissement). Les anciens élèves entendent créer et exploiter toutes les opportunités pour le plus grand bien de leur ancien établissement scolaire. Le Général de brigade Mohamed Alpha Diaw explique que le regroupement va au-delà des promotions 1972 à 1985 pour la simple raison que lui-même est de la promotion 1968 de l’établissement. Il magnifie l’initiative qui établit un pont générationnel entre des anciens apprenants du même l’établissement.
Il cède la place au porte-parole des maîtres, Daoulé Berthé, qui a vu passer tant de promotions. Cet enseignant, bien apprécié des générations d’élèves du Groupe scolaire de Badalabougou, a souligné que son aîné Mamadou Goundo Simaga, a tout mieux fait que les autres. Le conseiller municipal à la mairie de la Commune V et ancien élève de l’établissement, Boubacar Condé alias Kalapo, rappellera la nécessité de consolider l’initiative et de s’inscrire dans la cohésion et l’unité. Place à la musique et à la fête.
L’orchestre Zou Kassé Mady Diabaté crache des décibels. On chante et on danse au nom des promotions et dans la gaieté. Des amuse-gueules sont servis avec des boissons avant que les invités ne s’empiffrent d’hors-d’œuvre et de poulets. On n’a pas compté les dépenses parce que l’essentiel était de réussir ces retrouvailles pour la deuxième année.
Brehima DOUMBIA
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