
La chaussée est sérieusement défoncée en certains endroits
Nous ne souhaitons pas voir cette funeste prophétie
s’accomplir. Mais il est bon que les vendeurs de fruits qui défient toutes les
lois du convenable, de l’acceptable, du tolérable et de la prudence sachent
aussi que Thanotos (Dieu de la mort dans la mythologie grecque) n’est pas très
loin, au regard des risques qu’ils encourent.
Ils squattent la chaussée comme
si aucune autorité ne peut contrarier leur projet d’occuper la meilleure place
de ce segment de marché à fruits, pardon de la chaussée. Ils y sont et restent,
mais surtout n’entendent pas céder le moindre pouce de terrain aux
motocyclistes et autres piétons. Ils obstruent le passage. Et curieusement,
cela passe comme lettre à la poste. Personne ne semble lever le petit doigt
pour dénoncer cette posture des vendeurs de fruits dans notre pays.
La situation oblige souvent les
motocyclistes, soit à rouler sur la partie défoncée de la chaussée, soit à se
déporter sur la voie principale avec tout le risque que cela comporte
(accident, chute). Il ne faut donc souhaiter à personne de vivre ce capharnaüm.
Certains motocyclistes sans mesurer le vrai danger s’arrêtent pour acheter des fruits
avec les «squatters» qui bravent souvent le soleil. D’autres vendeurs se
mettent à l’abri en attendant le petit soir.
Les usagers des grandes artères ont aussi
constaté depuis quelque temps les vendeurs qui occupaient les flancs de la
Banque centrale des états d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sont moins visibles.
Est-ce que la banque centrale aurait décidé de chasser les «indésirables» pour
des commodités d’assainissement ? Ces vendeurs auraient-ils rejoint leurs
camarades au niveau de la chaussée du pont des Martyrs ?
En tout cas à l’entrée du pont Fahd aussi, c’est le même spectacle. Les vendeurs de banane gênent aussi les usagers de la voie publique, notamment les motocyclistes, sur une bonne partie de la chaussée. Cet état de fait nous le vivons au quotidien et après nous tombons facilement dans les jérémiades, sans que personne ne lève le petit doigt pour prévenir le danger. Pauvres de nous !
Brehima DOUMBIA
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