Le 21 juin dernier, un homme nommé « Badian » était interpellé à Niamakoro, un quartier populaire de la Commune VI du District de Bamako. L’individu a été finalement mis à la disposition du Tribunal de la Commune VI du District de Bamako. Il est accusé d’avoir abusé sexuellement d’un adolescent de 12 ans. Suite à une plainte de la mère de la victime, les éléments du commissaire principal Boubacar Doumbia l’ont très rapidement mis face à ses responsabilités en le mettant à la disposition de la justice.
La
canicule aidant- Les faits datent du 15 juin dernier. Comme c’est le cas dans
la plupart des affaires de ce genre, l’auteur, un trentenaire, vivait en
location dans la même cour que sa victime, nommé « Papi ». Tout comme
ses frères, ils sont tous orphelins de père et vivaient avec leur veuve mère
dans la cour qu’ils partageaient avec Bajan.
Cette
situation d’enfance difficile n’a pas été un frein à la libido de ce prédateur
sexuel. Dans la pratique, lorsque celui-ci voulait sévir (sexuellement parlant)
comme ça été toujours le cas chez les
individus du genre, il le faisait à l’insu de tous, dans une discrétion totale.
Et il choisissait toujours des heures tardives pendant que toute la maisonnée
était entre les bras de Morphée pour s’accaparer de sa petite victime. Il
profitait du fait que tous les membres de la famille dormaient dehors, canicule
oblige, pour agir.
Une chose est indiscutable. Avec les incessantes coupures d’électricité que connaît le pays depuis un bon moment et à laquelle s’est adjointe une canicule hors norme, nombreux sont nos compatriotes qui délaissent leurs chambres pour profiter de l’air frais de la cour du domicile familial. Cette période est également propice pour les individus malintentionnés du type Badian. Et c’est ce moment que les pulsions sexuelles de celui-ci prenaient le dessus sur sa raison. Très prudent dans la commission de son acte criminel, avant de faire quoi que ce soit, le prédateur sexuel s’assurait que tous les habitants de la maisonnée soient dans les bras de Morphée pour mettre son lugubre plan à exécution en attirant l’innocent garçon dans sa tanière.
Comportements et attitudes bizarres- Ainsi, il abusait du petit garçon plusieurs minutes durant. Il le faisait tantôt par menaces ou par malice. Cela dura un bout de temps. Il aurait procédé, selon nos informations, à des pénétrations anales, à des masturbations et tentatives de fellation sur sa victime. Ces actes malsains n’ont pas mis longtemps à se savoir. Visiblement troublé dans son comportement, le garçon devenait bizarre dans tout ce qu’il faisait. Son attitude devenait bizarre et surtout il avait du mal à s’asseoir sur ses fesses à cause d’intenses douleurs qu’il éprouvait dans son postérieur.
En
mère attentive, sa maman ne mettra pas du temps à constater ce changement de
comportement chez son rejeton. Ses
soupçons s’éveillèrent par la suite. Conséquences, elle est devenue très curieuse et a voulu en savoir davantage.
La
bonne dame commença à « ausculter »
son bambin pour finalement tomber sur une vilaine blessure encore saignante au niveau
de son anus. Elle ne céda pas à la panique tout d’un coup et parvint à
maîtriser ses émotions sur place. Et commença la séance des questions-réponses
entre mère et fils. La première cherchait à comprendre comment cela était
arrivé chez le second. Mais surtout qui en était l’auteur. C’est comme cela que
le garçon a lâché le nom de “Badjan”, leur colocataire. Sa maman était tombée
des nus.
Contrairement
à certaines personnes qui, en dépit de la souffrance qu’endure leur fils,
privilégient le social pour résoudre un problème de ce genre, la bonne dame a
préféré saisir la police. Elle a ainsi porté plainte le 21 juin dernier au
commissariat de police de Niamakoro que dirige le principal, Boubacar Doumbia.
Ses déclarations ont heurté la sensibilité de l’officier de police Doumbia.
Sans perdre la moindre minute, celui-ci a envoyé une équipe de la brigade de
recherches (BR) pour mettre le grappin sur l’indélicat co-locataire.
Entre temps, le garçonnet a été soumis à des analyses médicales dont les résultats furent sans équivoque. Les blessures étaient bel et bien les séquelles d’une sodomie. Le môme a été confié à une structure spécialisée dans la prise en charge médicale des cas similaires.
Entre temps, le pédophile se trouvait entre les mains des limiers pour être entendu. Il tentera dans un premier temps de nier l’évidence. Coincé, il a fini par reconnaître les faits. Il ne pouvait en être autrement, car les analyses médicales faisaient foi. En attendant qu’il explique les raisons qui l’ont poussé à agir ainsi, il a été présenté au procureur du Tribunal de grande instance de la Commune VI du District de Bamako qui l’a placé le même jour sous mandat de dépôt.
Tiedié DOUMBIA
Plus de 1,2 milliard de Fcfa. C’est ce montant qui est reproché à un auteur de crime financier. Il s’agit de Sory Ibrahima Diarra, agent comptable d’alors de la Société de distribution de marques (Sodima-sarl). Le financier aurait détourné ce pactole en trois ans par des méthodes frau.
L’Ong World Vision international (WVI) a célébré hier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), la Journée de lutte contre le travail des enfants sous le thème : «Respectons nos engagements : mettons fin au travail des enfants»..
En dépit de son âgé très avancé, l’octogénaire n’a pas résisté à la tentation de fabriquer des faux documents pour faire de lui le propriétaire légal du domicile paternel. Il sera pris à son propre piège par la suite....
La chargée des opérations de «Sikka cash» effectuait des transferts frauduleux au détriment de son établissement bancaire. Elle a été condamnée à 5 ans de prison ferme et au remboursement de plus de 153 millions de Fcfa, la somme qui lui est reprochée.
Les infractions d’atteinte aux biens publics, de soustraction de biens dans le secteur privé, de corruption, de faux et usage de faux, de favoritisme sont les affaires les plus nombreuses. Et le Parquet explique que le détournement de milliards de Fcfa constitue une forme de terrorisme.
Pour une histoire de bagarre entre frère et sœur, le père a battu cette dernière à mort. Face aux policiers, il a tenté de maquiller son acte en suicide. Les juges ont quant à eux une autre interprétation des faits de ce genre.