#Mali : Niamakoro : Le co-locataire était un pédophile

Alors toute la maisonnée dormait, il en profitait pour abuser sexuellement du fils d’une co-locataire. Suite aux blessures causées sur les parties intimes de sa victime, il a été découvert et mis à la disposition des limiers

Publié mercredi 26 juin 2024 à 15:38
#Mali : Niamakoro : Le co-locataire était un pédophile

Le 21 juin dernier, un homme nommé « Badian » était interpellé à Niamakoro, un quartier populaire de la Commune VI du District de Bamako. L’individu a été finalement mis à la disposition du Tribunal de la Commune VI du District de Bamako. Il est accusé d’avoir abusé sexuellement d’un adolescent de 12 ans. Suite à une plainte de la mère de la victime, les éléments du commissaire principal Boubacar Doumbia l’ont très rapidement mis face à ses responsabilités en le mettant à la disposition de la justice.

 

La canicule aidant- Les faits datent du 15 juin dernier. Comme c’est le cas dans la plupart des affaires de ce genre, l’auteur, un trentenaire, vivait en location dans la même cour que sa victime, nommé « Papi ». Tout comme ses frères, ils sont tous orphelins de père et vivaient avec leur veuve mère dans la cour qu’ils partageaient avec Bajan.

Cette situation d’enfance difficile n’a pas été un frein à la libido de ce prédateur sexuel. Dans la pratique, lorsque celui-ci voulait sévir (sexuellement parlant) comme  ça été toujours le cas chez les individus du genre, il le faisait à l’insu de tous, dans une discrétion totale. Et il choisissait toujours des heures tardives pendant que toute la maisonnée était entre les bras de Morphée pour s’accaparer de sa petite victime. Il profitait du fait que tous les membres de la famille dormaient dehors, canicule oblige, pour agir.

Une chose est indiscutable. Avec les incessantes coupures d’électricité que connaît le pays depuis un bon moment et à laquelle s’est adjointe une canicule hors norme, nombreux sont nos compatriotes qui délaissent leurs chambres pour profiter de l’air frais de la cour du domicile familial. Cette période est également propice pour les individus malintentionnés du type Badian. Et c’est ce moment que les pulsions sexuelles de celui-ci prenaient le dessus sur sa raison. Très prudent dans la commission de son acte criminel, avant de faire quoi que ce soit, le prédateur sexuel s’assurait que tous les habitants de la maisonnée soient dans les bras de Morphée pour mettre son lugubre plan à exécution en attirant l’innocent garçon dans sa tanière.

 

Comportements et attitudes bizarres- Ainsi, il abusait du petit garçon plusieurs minutes durant. Il le faisait tantôt par menaces ou par malice. Cela dura un bout de temps. Il aurait procédé, selon nos informations, à des pénétrations anales, à des masturbations et tentatives de fellation sur sa victime. Ces actes malsains n’ont pas mis longtemps à se savoir. Visiblement troublé dans son comportement, le garçon devenait bizarre dans tout ce qu’il faisait. Son attitude devenait bizarre et surtout il avait du mal à s’asseoir sur  ses fesses à cause d’intenses douleurs qu’il éprouvait dans son postérieur.

En mère attentive, sa maman ne mettra pas du temps à constater ce changement de comportement  chez son rejeton. Ses soupçons s’éveillèrent par la suite. Conséquences, elle est devenue très  curieuse et a voulu en savoir davantage.

La bonne dame commença à « ausculter »  son bambin pour finalement tomber sur une   vilaine blessure encore saignante au niveau de son anus. Elle ne céda pas à la panique tout d’un coup et parvint à maîtriser ses émotions sur place. Et commença la séance des questions-réponses entre mère et fils. La première cherchait à comprendre comment cela était arrivé chez le second. Mais surtout qui en était l’auteur. C’est comme cela que le garçon a lâché le nom de “Badjan”, leur colocataire. Sa maman était tombée des nus.

Contrairement à certaines personnes qui, en dépit de la souffrance qu’endure leur fils, privilégient le social pour résoudre un problème de ce genre, la bonne dame a préféré saisir la police. Elle a ainsi porté plainte le 21 juin dernier au commissariat de police de Niamakoro que dirige le principal, Boubacar Doumbia. Ses déclarations ont heurté la sensibilité de l’officier de police Doumbia. Sans perdre la moindre minute, celui-ci a envoyé une équipe de la brigade de recherches (BR) pour mettre le grappin sur l’indélicat co-locataire.

Entre temps, le garçonnet a été soumis à des analyses médicales dont les résultats furent sans équivoque. Les blessures étaient bel et bien les séquelles d’une sodomie. Le môme a été confié à une structure spécialisée dans la prise en charge médicale des cas similaires.

Entre temps, le pédophile se trouvait entre les mains des limiers pour être entendu. Il tentera dans un premier temps de  nier l’évidence. Coincé, il a fini par reconnaître les faits.  Il ne pouvait en être autrement, car les analyses médicales faisaient foi. En attendant qu’il explique les raisons qui l’ont poussé à agir ainsi, il a été présenté au procureur du Tribunal de grande instance de la Commune VI du District de Bamako qui l’a placé le même jour sous mandat de dépôt.

Tiedié DOUMBIA

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