Les responsables du projet lors du lancement des activités
C’était en présence de la représentante de cette Fondation, Mme Morgane Le Romenser, et du représentant de la direction régionale de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Abdoulaye Sanogo, et de plusieurs invités. Le projet «Groupes d’entraide mutuelle» est constitué de 50 jeunes filles et femmes vulnérables des quartiers périphériques du District de Bamako. Celles-ci auront la charge de former d’autres jeunes filles et femmes vulnérables en coupe et couture, tatouage et maquillage, hôtellerie et restauration pendant 9 mois. Mais aussi de réaliser un transfert de compétences dans le domaine du tatouage au henné, traditionnel et moderne.
Le directeur exécutif de l’AJDM a expliqué que depuis plusieurs années, son organisation accompagne des jeunes filles mères en situation de vulnérabilité et des jeunes filles issues de familles défavorisées à travers des formations professionnelles. Somah Doumbia a indiqué que de 2008 à nos jours, plus de 1.020 enfants ont été assistés et 150 jeunes filles vulnérables formées avec un taux d’insertion de 70%. Il a précisé que ces formations permettent aux jeunes filles d’échanger des expériences, de créer des liens de confiance et de développer des dynamiques solidaires.
Le directeur exécutif a déclaré que ces liens essentiels restent souvent informels et se prolongent principalement à travers des plateformes numériques comme WhatsApp, dans un cadre structurant pour renforcer, capitaliser et faire prospérer la solidarité. «Ce constat a donné naissance à une ambition plus grande : créer un espace organisé, durable et porteur d’autonomisation. C’est ainsi qu’est né le projet GEM».
Et Somah Doumbia de dire que le GEM vient structurer ces dynamiques d’entraide afin de renforcer l’autonomie financière, professionnaliser les échanges de compétences et encourager une collaboration durable entre les bénéficiaires. Il a précisé qu’il sera un cadre de mobilisation collective des ressources, de gestion commune des revenus, et d’investissement solidaire, en portant fièrement la devise de l’AJDM : «L’union fait la force». Somah Doumbia a ajouté qu’à travers le GEM, son organisation souhaite encourager les jeunes filles à se soutenir mutuellement, à se valoriser entre elles, et à prendre leur avenir en main, sans dépendre systématiquement de leur organisation.
Le représentant de la direction régionale de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille a souligné que le rôle important que l’organisation de la société civile joue en matière de protection de l’enfant. Selon Abdoulaye Sanogo, ces actions viennent appuyer l’État dans une mission qui est la sienne et qu’il ne peut pas assurer seul. Il a ajouté que c’est pourquoi, depuis un certain temps, au niveau du département, ils sentent le besoin de capitalisation de toutes les interventions des différents acteurs de la société civile, un besoin de renforcement des synergies et surtout de coordination des actions.
La représentante de la Fondation apprentis d’Auteuil international, basée à Genève en Suisse, a salué la mobilisation et la détermination de l’AJDM en faveur des personnes qu’elle accompagne. L’AJDM est une organisation non gouvernementale dont la vocation est la promotion de la jeunesse au Mali. Depuis 1997, elle a appuyé plus de 40.000 filles migrantes composées d’aides ménagères et de vendeuses ambulantes dans le District de Bamako, les Régions de Sikasso et Ségou.
Tiedié DOUMBIA
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