
Les syndicalistes réclament le paiement de deux mois de salaires (août et septembre 2024), mais aussi des allocations familiales, la prime de documentation, l’ouverture des droits à l’Assurance maladie obligatoire (Amo). La mise à jour d’une formule de compensation des allocations familiales impayées par diocèse concerné, conformément aux termes du Protocole d’accord de février dernier et la cessation de toute forme de pression contraire à la liberté syndicale des militants et au Code du travail en vigueur figurent aussi parmi les doléances.
Le Syntec se réserve le droit de poursuivre avec un autre débrayage de 72 heures allant du lundi 14 au vendredi 18 octobre 2024, si ses revendications ne sont pas satisfaites. Le Syntec n’exclut même pas d’enchaîner une grève illimitée jusqu’à obtenir satisfaction.
Selon le secrétaire aux revendications du Syntec, Mady Dembélé, l’État a subventionné les salaires des enseignants de l’enseignement catholique privé à hauteur de 80% jusqu’au 31 décembre prochain. En outre, le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a annoncé la continuité de la subvention pour l’année scolaire 2024-2025. Ce qui signifie, selon lui, que la subvention de l’État est un droit acquis pour cette année scolaire.
Le syndicaliste explique ne pas comprendre que jusque-là, aucun enseignant n’ait reçu son salaire du mois d’août encore moins de septembre. Et le secrétaire aux revendications du Syndicat national des travailleurs de l’enseignement privé catholique de révéler : l’État subventionne les salaires de cet ordre d’enseignement à hauteur de 80%. Ce montant est mis à la disposition de l’Église (employeur de l’enseignement catholique privé). Il pointe du doigt la gestion de l’église. «Nous ne comprenons pas ce comportement de notre employeur», a-t-il déclaré, ajoutant que chaque assuré de l’enseignement privé catholique paie sa cotisation mensuelle, soit 3,6%, de son salaire à l’Amo et 3,06% pour l’Institut de prévoyance sociale (INPS) sur son salaire brut. «Ces sommes ne sont ni reversées à l’Amo, ni à l’INPS et ne sont pas non plus retournées aux assurés. Nous nous sommes rendus compte que l’Église prélève sur nos salaires sans explication», explique le syndicaliste.
Il est important de rappeler que l’enseignement catholique privé compte plus de 1.000 enseignants repartis dans 138 écoles fondamentales catholiques pour 6 diocèses : Kayes, Bamako, Sikasso, Ségou, San et Mopti. La subvention de l’État (80%) est destinée uniquement à payer les enseignants en classe. Elle ne couvre pas les pédagogues qui occupent des postes de responsabilité. Le reste des 20% (frais d’inscription des élèves et autres) est mobilisé par les responsables scolaires.
Sidi WAGUE
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