
Ces nouvelles menaces avec leurs corollaires de victimes innocentes ont pour
noms : terrorisme, fondamentalisme religieux violent, blanchiment de
capitaux, émigration clandestine…. Ces propos ont été tenus par le ministre de
la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord
pour la paix et la réconciliation nationale, le colonel-major Ismaël Wagué à
l’occasion de la cérémonie de rentrée solennelle de la 3è promotion du Master
en maintien de la paix et reconstruction de l’État post-conflit, tenue hier, à
l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye (EMP-ABB). Il avait à ses côtés,
le directeur général de l’EMP-ABB, le colonel Souleymane Sangaré et le Médiateur
de la République, Sanogo Aminata Mallé.
Cette session de quatre semestres est organisée
par l’École de maintien de la paix en partenariat avec l’Université des
sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB) et l’Institut des études
politiques de Grenoble (IEP) et l’Université des sciences juridiques et
politiques de Bamako (USJPB). Cette année, ils sont 30 auditeurs venus des
quatre coins de l’Afrique pour décrocher leur parchemin en maintien de la
paix.
Selon le ministre en charge de la Réconciliation,
l’environnement mondial nécessite une
compréhension et une évaluation correctes des enjeux et défis, afin de faire
les choix les plus pertinents possibles. C’est pourquoi, le colonel-major Ismaël
Wagué dira qu’il convient de mettre les ressources humaines au début, au centre
et à la fin de toutes les actions visant la paix, la sécurité et le développement.
Cela, afin de faciliter la prévention et la gestion des incertitudes au moment
des prises de décision par la recherche, la formation, l’anticipation stratégique
et la prospective. Toute chose qui justifie la mise en place de ce programme de
master en maintien de paix et reconstruction de l’État post-conflit par l’École
et ses partenaires.
Le directeur général de l’EMP-ABB a indiqué
que cette promotion commence son cycle à une période où notre nation connait un
changement de posture lié au retrait de la Mission multidimensionnelle des
Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Et de poursuivre que ce
master débute également dans un contexte géopolitique en pleine ébullition,
marqué par des conflits opposant la Fédération de Russie à l’Ukraine et la
reprise des hostilités au Proche-Orient avec les affrontements entre Israël et
le Hamas. Ce sont, entre autres, des situations similaires qui ont prévalu à la
création de ce master en maintien de paix.
Le colonel Souleymane Sangaré a ajouté que ce
master est une période de renforcement de capacités permettant aux auditeurs de
devenir des professionnels de la paix prêts à l’emploi dans les organisations
nationales ou internationales dans lesquelles ils voudront bien servir. Pour atteindre cet objectif fixé par l’École,
les auditeurs doivent comprendre l’environnement complexe des Opérations de
soutien à la paix (OSP) à travers une meilleure identification des multiples
acteurs, des analyses de la dynamique et de la transformation des conflits.
Aussi, dans cet enseignement, seront mis en exergue des domaines transversaux
dans les OSP comme le genre, les droits de l’Homme… «Tout cela vous permettra,
chers auditeurs, à l’issue de participer efficacement à des processus de médiation,
de négociation et de résolution pacifique des conflits», a-t-il soutenu.
Le Médiateur de la République, Sanogo Aminata Mallé, a souligné que la thématique de la paix est d’actualité. Sa structure, de par ses fonctions, tient à accompagner cette 3è promotion pour la réussite de sa mission.
Mariétou KOITE
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