
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 39
confrontations avec le Mali, toutes compétitions confondues, la Côte d’Ivoire
s’est imposée à 25 reprises et n’a perdu que 4 fois. Les dix rencontres
restantes se sont soldées par des résultats nuls. Pourtant, l’histoire des
confrontations entre Maliens et Ivoiriens avait bien commencé pour la sélection
nationale.
Le 4 février 1962 lors de la première explication entre les deux
sélections, le Mali l’a emporté 4-0, avant de s’incliner 2-0 deux jours plus
tard (6 février 1962) contre le même adversaire. Les quatre buts du premier match ont été
marqués par quatre joueurs différents : Samba Bass, Moussa Diallo
«Balani», Bakary Samaké «Bakaridjan» et Karounga Keïta «Kéké».
Trois ans plus tard (15 mars 1964), les deux équipes se quittent dos à dos pour leur troisième confrontation (1-1), puis à nouveau le 12 octobre 1969 à Bamako lors des éliminatoires de la CAN (0-0). Au match retour disputé le 26 octobre 1969 à Abidjan, la Côte d’Ivoire signe sa deuxième victoire contre le Mali, en s’imposant sur le score sans appel de 4-0. Ce succès marque le début d’une longue disette du Mali contre la Côte d’Ivoire : cinq défaites en six matches entre 1969 et 1975.
En 1977, les Aigles renouent avec la victoire
contre les éléphants au match aller des éliminatoires de la CAN (1-0 à Bamako,
but de Fantamady Keïta), mais la sélection ivoirienne renverse la vapeur au
retour, en s’imposant 2-0 à domicile, un résultat synonyme d’élimination pour
les Aigles.
En 1983 et 1995, la sélection nationale
remporte deux victoires de prestige contre les Éléphants, battus deux fois chez
eux par la plus petite des marges (1-0). Deux exploits qui sonnaient comme un
sursaut d’orgueil pour les Aigles qui avaient, auparavant, subi sept défaites
en neuf matches contre le même adversaire, dont un cinglant 6-0 en
éliminatoires de la CAN (31 mars 1985 en Côte d’Ivoire).
Sauf erreur de notre part, c’est la deuxième plus lourde défaite de l’histoire des Aigles, après celle subie devant le Koweït (8-1 en amical en 1997). Après les Éléphants, les Lions de l’Atlas du Maroc ont également battu les Aigles 6-0 (2017, éliminatoires de la Coupe du monde). En 1997, 98 et 99, le chemin de la sélection nationale croisera celui des Éléphants lors des éliminatoires de la CAN et à chaque fois, l’équipe malienne se fera éliminer. Pour la Coupe du monde, Maliens et Ivoiriens se sont affrontés deux fois, en 2016 et 2017. Au match aller à Bouaké, les Éléphants l’emportent largement 3-1, avant de venir chercher le nul à Bamako lors du deuxième acte 0-0.
UNE VAGUE JEUNE AMBITIEUSE- La dernière
confrontation entre les deux pays remonte aux huitièmes de finale de la CAN
2019 en Égypte. Revanchards, les Aigles version Mohamed Magassouba vont montrer
un visage très séduisant lors de ces retrouvailles avec l’ogre ivoirien et
semblaient bien partis pour vaincre enfin le signe indien. Mais comme ses
devancières, la vague jeune des Aigles s’est cassée les dents et a été éliminée
à la grande déception des supporters (1-0, but de Wilfried Zaha).
Il était
important de faire ce rappel, avant d’évoquer le 40è Mali-Côte d’Ivoire, prévu
cet après-midi au Stade Olympique Alassane Ouattara d'Ebimpé à Abidjan. Certes,
il s’agit d’un match amical qui n’a aucun enjeu, ni pour les Aigles, ni pour
les Éléphants, mais qu’on ne s’y trompe pas, toutes les confrontations avec
notre voisin du Sud ont une saveur particulière, notamment pour la sélection
nationale et le match de cet après-midi ne fera pas exception à cette règle.
On
peut même dire, compte-tenu des multiples revers subis devant la Côte d’Ivoire
et le statut actuel de ce pays à l’échelle continentale et internationale, que
la rencontre de cet après-midi est la plus importante ou du moins le plus grand
test pour le sélectionneur national, Éric Sékou Chelle depuis son arrivée à la
tête des Aigles. Et quand on sait également que le match
intervient moins de quatre mois avant la phase finale CAN, prévue en Côte
d’Ivoire, on peut dire que tous les ingrédients sont réunis pour une belle
empoignade entre les deux sélections.
Déjà, avant même d’affronter le Soudan du
Sud, vendredi dernier au stade du 26 Mars au compte de la 6è et dernière
journée des éliminatoires de la CAN (4-0 pour les Aigles), le technicien Éric
Sékou Chelle a annoncé la couleur en déclarant qu’il avait le match contre la
Côte d’Ivoire dans le viseur. L’ancien défenseur international sait donc que
son équipe est très attendue pour ce match et qu’il a besoin d’un résultat
positif pour se rassurer et surtout rassurer les supporters, dont une bonne
partie a rallié la capitale ivoirienne, dès la semaine dernière.
Même si plusieurs joueurs et pas des moindres
manquent à l’appel, dont Aliou Dieng (le milieu de terrain a rejoint Al-Ahly
pour la Supercoupe d’Afrique), Adama Traoré «Malouda», El Bilal Touré, Amadou
Haïdara, Lassana Coulibaly et Massadio Haïdara, tous blessés, Éric Sékou Chelle
peut compter sur la vague jeune de son équipe pour négocier au mieux ce premier
grand test.
En tout cas, à l’image de Kamory Doumbia et Nene Dorgelès, les jeunes qui ont intégré le groupe ont indiscutablement marqué des points lors des éliminatoires de la CAN et sont capables de mettre le feu à n’importe quelle défense. Certes, les nouveaux arrivants peuvent manquer d’expérience face à un adversaire comme la Côte d’Ivoire, mais il n’empêche, leur insouciance et leur capacité à se surpasser sur la pelouse sont autant d’atouts qui peuvent leur permettre de faire la différence dans ce genre de rencontre. La vague jeune sait également que la CAN est proche et que c’est maintenant qu’il faut se battre pour prétendre à une place dans le groupe des Aigles.
Aujourd’hui au Stade Olympique Alassane Ouattara d'Ebimpé
19h : Côte d’Ivoire-Mali
NB : Le match sera diffusé sur l’ORTM
Soulemane Bobo TOUNKARA
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