
C’était le
cas entre la Place de l’indépendance et l’école Mamadou Konaté sise au Quartier
du fleuve. «On a l’habitude des embouteillages à chaque rentrée des classes. Il
faut être un peu patient et c’est tout», témoigne Harouna Diarra qui part
déposer ses enfants à l’école Mamadou Konaté. À
Darsalam, en Commune III du District de Bamako, nous apercevons un chef de
famille près d’une voiture en panne sèche.
Il n’y a pas une goutte de gasoil
dans le réservoir de sa bagnole des années 2000. En effet, ce secrétaire de
direction avait acheté à la station 2.000 Fcfa de carburant qui a été
entièrement brûlé dans les embouteillages. Des passants sensibles à sa
situation lui prêtent main forte en l’aidant à garer la voiture au bas côté de
la route.
Entre
temps, les autres usagers s’impatientent. Les klaxons ont vite attiré
l’attention des policiers. Un gros souci supplémentaire pour le quadragénaire
qui transpire à grosses gouttes. Arrivés, les agents de police réclament et
obtiennent les papiers du véhicule. Après cinq minutes d’échanges, les deux
parties trouvent un terrain d’entente. «Dimanche soir, mon cousin était sorti
avec ma voiture pour accompagner une nouvelle mariée chez son mari et il a
oublié de mettre du gasoil. C’est dur comme journée, mes enfants seront en
retard à l’école et moi au travail», s’inquiète le secrétaire de direction.
Comme
signalé en haut, il y a de longues files de véhicules au niveau de la Place de
l’indépendance. Fatigué des bouchons, un chauffeur de taxi très remonté lance à
haute voix : «J’ai l’impression que tous les usagers de la route sont
sortis au même moment. Avec la rentrée des classes et le mauvais comportement de
certains chauffeurs, on ne sait plus quoi faire.»Un autre automobiliste que
nous croisons non loin de «Vox Da» en plein centre-ville dit avoir mis deux
heures entre Djélibougou et l’école de la Cathédrale. «Pour déposer mes enfants
à l’école, il m’a fallu plus de deux heures», confie-t-il. Notre interlocuteur
reconnaît que les policiers de la circulation assurent correctement leur
travail. Sauf que certains conducteurs ont du mal à prendre leur mal en
patience, déplore-t-il.
Interrogé,
un policier qui a requis l’anonymat assure que lui et ses collègues sont dans
la circulation pour veiller à la sécurité des usagers. «C’est notre travail et
nous sommes obligés de le faire pour faciliter la circulation et limiter les
accidents en ce jour de la rentrée des classes. Mais certains conducteurs ne
nous facilitent pas vraiment la tâche, alors nous leur demandons plus
d’amabilité afin que les enfants aillent à l’école et retournent à la maison en
toute sécurité», dit le sergent. Avec la
reprise des cours à l’école, il faudra bien s’habituer aux embouteillages dans
la capitale. C’est aux usagers de la route de faire preuve de patience et
surtout de prudence.
Djeneba BAGAYOGO
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