
Le ministre chargé des Affaires religieuses, Mahamadou Koné s’exprimant après les travaux
Les administrateurs ont examiné le procès-verbal de la 19è session, les rapports sur l’état d’exécution des activités et du budget au titre de l’année 2024. Ils ont aussi donné leurs avis sur le projet d’activités et celui du budget de l’exercice en cours, ainsi que le manuel de procédures administratives, financières, comptables et opérationnelles de l’établissement, avant de se prononcer sur le règlement intérieur.
Le budget prévisionnel pour l’exercice 2025 de la Maison du Hadj est équilibré en recettes et en dépenses à un peu plus de 10,3 milliards de Fcfa avec une subvention de l’État estimée à 275.368.000 Fcfa.
Le ministre chargé des Affaires religieuses a expliqué que la campagne 2025 s’annonce cruciale à l’heure où la Maison du Hadj et ses partenaires privés, organisateurs du Hadj des Maliens, doivent faire face à des mutations profondes. Mahamadou Koné a déclaré que le Hadj continue sa transformation, devenant toujours plus moderne, professionnel et de plus en plus digitalisé. Il a cité à titre d’exemple l’application «Nusuk», un outil à la base de toutes les opérations du pèlerinage.
«Nous devons nous assurer que tous les pèlerins et les opérateurs sont à l’aise avec cette application», a dit le ministre Koné. Et de rappeler que notre pays a relevé l’année dernière le défi de l’adaptation au chronogramme rigoureux imposé par les autorités saoudiennes. Pour le ministre Mahamadou Koné, il y a la nécessité de consolider ces acquis et d’anticiper sur les évolutions futures. Il a fait savoir que le guichet unique, qui reste ouvert toute l’année, joue un rôle essentiel dans l’inscription, l’information, la formation et la sensibilisation des candidats-pèlerins. Le premier responsable du département en charge des Affaires religieuses a indiqué que c’est une exigence de continuer à moderniser l’organisation du pèlerinage et de l’adapter aux besoins des usagers.
Pour sa part, le directeur général de la Maison du Hadj a estimé que les activités planifiées l’année dernière ont été réalisées à 98%, un bilan positif. Quant à celles de 2025, Dr Abdoul Fatah Cissé soulignera que son établissement avait pris le virage de la digitalisation dans les opérations du Hadji. Pour lui, une plateforme digitale avec toutes les informations des pèlerins a été mise en place afin de mettre de l’ordre dans l’organisation du Hadj. La digitalisation appliquée cette année a permis de réduire le nombre d’agences impliquées dans l’organisation du Hadj et de se retrouver pratiquement avec le tiers des 600 agences déclarées.
L’opération de digitalisation permettra d’avoir des statistiques plus fiables notamment le nombre de pèlerins en temps réel, surtout de connaître le genre et l’âge des candidats. Selon Dr Abdoul Fatah Cissé, cette digitalisation ne changera rien au budget ni au coût du Hadj pour la filière gouvernementale qui est de 4.166.425 et 4.675.000 Fcfa pour la filière privée, c’est-à-dire le même montant que l’année dernière. D’autres activités accompagneront cette digitalisation notamment l’adoption des textes relatifs aux règlements intérieurs de la Maison du Hadji.
Tiedié DOUMBIA
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