
Le président de l’Oclei, Moumouni Guindo (g) et le directeur général de l’Ena, Balla Diarra, après la signature de l’accord de partenariat
C’était au cours d’un atelier sur les 20 ans de la Convention des Nations unies contre la corruption, organisé dans le cadre des activités de la Semaine nationale de lutte contre la corruption. Le thème retenu pour cette année est : «La Convention des Nations unies contre la corruption a 20 ans : unir le monde contre la corruption». Le directeur général de l’Ena, Balla Diarra et le président de l’Oclei, Moumouni Guindo ont pris part à l’ouverture des travaux.
Le directeur général de l’Ena a indiqué que cet atelier porte sur un thème sensible, vicieux, universel et majeur que la Constitution du 22 juillet 2023 a jugé nécessaire, dès son préambule, d’attirer l’attention du peuple malien sur les méfaits de ce fléau : «Considérant que la corruption et l’enrichissement illicite compromettent les efforts de développement du pays». Plusieurs articles de la même Loi fondamentale l’ont ensuite circonscrit. Pour Balla Diarra, le vocable «corruption» est courant dans tous les écrits et sur toutes les lèvres. En effet, le mot semble polysémique et surtout protéiforme dans sa pratique. «C’est de la volonté affichée de l’Oclei, à travers ses multiples conférences et ateliers dont celui-ci, de faire voir les nombreux faciès de la pratique de la corruption», a-t-il dit, ajoutant que les élèves fonctionnaires de l’Ena, tous futurs cadres du pays, sont les meilleures cibles pour l’organisation de cette Journée de sensibilisation.
Quant à Moumouni Guindo, il a fait savoir que l’avènement de cet instrument juridique est un tournant décisif de la longue quête d’efficacité et d’innovation dans la lutte contre l’hydre de la corruption, mal des siècles. Cet instrument juridique renferme de multiples innovations, dont un accent particulier sur la prévention par des actions de sensibilisation des populations, ainsi que la coopération internationale et le recouvrement des avoirs illicites. Selon le président de l’Oclei, au regard du dispositif multicouche et multidirectionnel mis en place par les instruments juridiques, on peut dire que la lutte contre la corruption est irréversible.
En effet, la communauté internationale est mobilisée contre la corruption avec la même ardeur que contre les plus grandes pandémies comme la poliomyélite, le paludisme ou la Covid-19. Et d’ajouter que c’est dans ce cadre que l’Onu a institué la Journée internationale sus-évoquée comme outil de rappel et de marqueur d’une volonté tenace et indéfectible. L’objectif visé est de sensibiliser sur les conséquences néfastes de la corruption et faire connaître le rôle de la prévention dans la lutte contre le phénomène.
Pour l’édition 2023, l’Oclei organise avec ses partenaires, une série d’activités d’information et de sensibilisation sur des thématiques liées au thème central. Moumouni Guindo a aussi rappelé que cette signature de partenariat avec l’Ena permettra aux deux entités de renforcer la formation, les productions scientifiques par les études et recherches, l’organisation commune d’événements publics et ponctuels comme les conférences, les journées thématiques et de renforcer le combat contre le fléau de l’enrichissement illicite dans notre pays.
Selon une étude faite en 2016 par le projet Juprec, 65% des jeunes maliens expriment une attitude passive face à la corruption et 21% sont admiratifs du phénomène, soit un cumul de 86% de nos jeunes compatriotes en besoin d’être sensibilisés sur la gravité de la corruption et l’enrichissement illicite. La Banque africaine de développement (Bad) rapporte que la corruption cause, à elle seule, une perte annuelle estimée à 148 milliards de dollars, soit 25% du PIB de l’Afrique, a fait savoir le président de l’Oclei. Et d’estimer que sa structure est chargée de mettre en œuvre l’ensemble des mesures de prévention, de contrôle et de lutte envisagées au plan national, sous régional, régional et international pour une lutte efficace et coordonnée contre l’enrichissement illicite.
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