Une présentation sur le cycle de recyclage et transformation des déchets
C’était en présence du président du Groupement d’intérêt
économique (GIE) Sanya, Bamadou Sidibé, et du représentant de la direction
nationale de l’assainissement et du contrôle des populations et des nuisances,
Siaka Goïta. Cette journée est une
occasion pour le gouvernement, les collectivités territoriales, la société
civile, le secteur privé, le monde universitaire et d’autres parties prenantes
pour sensibiliser le public à l’initiative zéro déchet et aux principes de
l’économie circulaire.
«Après la production et la consommation, récupérer les
déchets et les transformer à d’autres fins, c’est cela l’économie circulaire.
Elle contribue à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD)», a
expliqué le représentant de la délégation spéciale. Moussa Bocoum ajoutera que
l’initiative zéro déchet et l’économie circulaire concernent toutes les formes
de déchets (solides, liquides, organiques, etc.), y compris les pertes et les
gaspillages de denrées alimentaires, l’extraction des ressources naturelles et
les déchets électroniques.
Il a fait remarquer que
l’espace public dans la capitale fait l’objet de dépôt illicite d’ordures en
tout genre par les usagers. La ville de Bamako produit plus de 2.025 tonnes de
déchets solides par jour. Et cette quantité n’est pas évacuée à hauteur de
souhait malgré les efforts de la direction des services urbains de voirie et d’assainissement
(Dsuva). La gestion des ordures ménagères constitue un véritable défi pour les
collectivités territoriales, les GIE et les ménages, a insisté Moussa Bocoum.
Et de dire que la réflexion est en cours pour réorganiser notre système de
gestion des déchets sur toute la chaine, des ménages jusqu’à la décharge
finale.
Il a soutenu que l’économie circulaire contribuera à une meilleure
gestion des déchets par toutes les parties prenantes, au développement d’un
écosystème entrepreneuriale et à la réduction du chômage. Pour sa part, Bamadou
Sidibé a révélé que le groupe d’experts de l’économie circulaire au Mali a
choisi ce thème pour attirer l’attention des autorités sur la problématique de
la mauvaise gestion des déchets solides et liquides dans nos capitales
régionales et dans le District de Bamako. C’est aussi l’occasion de faire
découvrir les opportunités économiques qui se cachent derrière les déchets.
Selon le président du GIE Sanya, cette activité vise à informer les
participants que les initiatives zéro déchet, locales et nationales peuvent
contribuer à l’assainissement de nos villes, à l’instauration de modes de
production et de gestion durable de nos déchets. Il a encouragé les
organisations de la société civile et du secteur privé à mettre en œuvre des
initiatives zéro déchet à tous les niveaux, afin de promouvoir une gestion
écologiquement rationnelle des déchets. Bamadou Sidibé a formulé des
recommandations pour une meilleure promotion de l’économie circulaire au Mali.
La journée a été marquée par des panels sur le recyclage et la transformation des déchets. Elle va s’étendre jusqu’à aujourd’hui 2 avril sur des séances de sensibilisation et de nettoyage.
Au cours des travaux, les membres du comité ont abordé plusieurs sujets comme la situation sécuritaire de la région à travers une panoplie de thématiques, entre autres, les incivilités, la délinquance et les crimes, la tenue de manifestations publiques et leur encadrement, l’état sécuri.
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