
La délégation de l'UE à l'université de Ségou
Cette 1ère session dans
la cité des Balanzans sur une prévision de trois conférences, 10 séminaires et
une université d’été courant 2025, est financée par l’Union européenne (UE)
dans le cadre du Projet sur la lutte contre la corruption et la bonne gestion
des finances publiques (Prolac -GFP), porté par la Fondation Friendrich-Ebert
Stiftung, en partenariat avec le Centre d’étude et de réflexion au Mali
(Cerm).
L’objectif est d’éclairer
la lanterne sur la corruption et ses impacts négatifs sur la société. Elle
permettra aussi d’assoir un changement de comportement dans le cadre de la
bonne gestion des finances.La cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence du
vice-recteur de l’Université de Ségou, Metaga Coulibaly, de la représentante
résidente de la Fes, Svenja Bode et l’ambassadeur résident de l’UE, Thomas
Eckert.
Le Mali a, dans le cadre de
la lutte contre la corruption, fait d’énormes réflexions, élaboré plusieurs
outils et doté le pays d’institutions solides notamment le Bureau du
vérificateur général (BVG), l’Office central de lutte contre l’enrichissement
Illicite (Oclei). Selon le vice-recteur, malgré l’existence de ces instruments
de contrôle, force est de reconnaître que le Mali enregistre chaque année, à
travers différentes vérifications financières, des pertes colossales.
Ce qui
porte atteinte aux ambitions de développement harmonieux, souhaité par les autorités.Parlant
du Prolac-GFP, la représentante résidente du Fes a indiqué qu’il se poursuivra
jusqu’au printemps 2026. Il a pour but de s’opposer à la corruption et de
promouvoir les bonnes pratiques en matière d’utilisation des fonds publics.
Cela implique notamment de sensibiliser les étudiants et les membres de la
société civile, mais aussi les responsables chargés de la gestion des affaires
publiques.
L’ambassadeur de l’UE au
Mali a révélé que la lutte contre la corruption est une tâche
mondiale. Pour Thomas Eckert, la lutte contre la corruption est un défi
pour tous les pays, gouvernements et toutes les sociétés. «Ce n’est pas quelque
chose qui s’achève avec un seul engagement, mais cet engagement doit être
continuel tous les jours avec les forces publics et privés».
Deux panels ont été animés.
Le premier portait sur l’Agence de recouvrement et de gestion des avoirs saisis
ou confisqués entre opportunités, défis et enjeux présenté par son directeur
Oumar Traoré. Le second exposé fait par Sory Ibrahima Coulibaly avait trait à
la modernisation de la gestion budgétaire au Mali.
Mariétou KOITE
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