
Le programme est conçu pour contribuer au renouveau de la justice dans notre pays
Organisée par le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme en partenariat avec le Programme des nations unies pour le développement (Pnud), cette rencontre de trois jours, consiste à échanger pour des contributions et suggestions d’amélioration du document pour sa validation avant son approbation par le gouvernement.
La cérémonie d’ouverture des travaux, tenue hier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), était présidée par le ministre de tutelle, Mamoudou Kassogué en présence de son collègue de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, Général de corps d’armée Ismaël Wagué, du représentant du Pnud, Roland Séri et des acteurs de la chaine judicaire.
Pour le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le document soumis à la validation est la résultante des acquis de la Loi d’orientation et de programmation pour le secteur de la justice (LOPJ) 2020-2024 qui a été, pendant les cinq dernières années, le cadre unique d’intervention de l’État pour le relèvement du secteur.
D’après Mamoudou Kassogué, cette loi traduisait la volonté politique des autorités de la Transition de doter la justice malienne de moyens législatifs adéquats ainsi que des ressources humaines, matérielles et financières nécessaires. Cela, en vue de lui permettre de faire sa mue systémique et fonctionnelle pour l’émergence d’un service public de justice accessible, efficace et résilient, au service du peuple et des acteurs du développement économique et social.
La mise en œuvre de cette loi, entièrement financée sur le budget national, a permis au secteur de la justice de connaitre la stabilité et la continuité dans les programmes d’investissement qui ont donné un nouveau visage à la justice. Cela, selon le Garde des Sceaux, à travers les recrutements de 316 auditeurs de justice, 240 greffiers en chef et 125 fonctionnaires de l’administration pénitentiaire. À ceux-ci, s’ajoutent la finition de la nouvelle Maison d’arrêt de Kéniéroba, la rénovation de certaines juridictions et établissements pénitentiaires, etc.
Le ministre Mamoudou Kassogué dira qu’au regard des acquis de la LOPJ et des nouvelles ambitions pour la modernisation et le renforcement des capacités du système judiciaire, il s’avère nécessaire de doter la justice de notre pays d’un nouveau cadre programmatique. Cela, dans une approche inclusive et participative pour en faire le document de référence pour les différentes interventions dans le secteur de la justice pour les dix prochaines années.
Le Garde des Sceaux a précisé que, tout comme la LOPJ, le nouveau programme est conçu et élaboré à partir d’éléments proposés par les principaux acteurs judiciaires concernés, garantissant l’objectivité et la crédibilité des données fournies. Bâti autour de cinq axes stratégiques relatifs, entre autres, à l’accès à la justice, l’indépendance du pouvoir judiciaire, la protection et la promotion des droits de l’Homme, le nouveau texte est en cohérence avec la vision 2034 du secteur de la justice et les autres documents de planification stratégique adoptés par le gouvernement.
Son premier Plan d’actions quinquennal 2025-2029 est estimé à 271,87 milliards de Fcfa. Aussi, ce Programme décennal devra être exécuté à travers deux plans d’actions quinquennaux dont le premier a fait l’objet d’une évaluation par le consultant, nécessitant une augmentation des allocations budgétaires au département en charge de la Justice. Ces allocations, a fait savoir Mamoudou Kassogué, devront connaître une progression significative, passant de 56,03 milliards de Fcfa en 2025, soit 1,77% sur le budget de l’État à 110,19 milliards de Fcfa en 2029, soit 2,61%.
De son coté, le représentant du Pnud, a indiqué que ce processus constitue une opportunité pour l’ensemble des acteurs du secteur judiciaire de contribuer aux politiques de soutien et d’accompagnement des priorités nationales pour les dix prochaines années au profit d’une justice moderne, accessible et efficace. Pour Roland Seri, ce document facilitera la mise en œuvre de la nouvelle vision du gouvernement à l’horizon 2063 intitulée « Mali Kura Gnètaasira» et la Stratégie nationale d’émergence et de développement durable (SNEDD).
Mariétou KOITE
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