
L’année académique 2020-2021 de l’Institut
national de formation en sciences de la santé (INFSS) a été perturbée par la
pandémie du coronavirus, la situation socio-politique du pays, la réticence des
partenaires techniques et financiers (PTF) et par un climat social altéré.
Malgré cette situation difficile, l’INFSS a pu atteindre ses objectifs majeurs
grâce à ses fonds propres avec un taux de recouvrement de 85% des prévisions.
L’établissement a aussi réalisé ses actions prioritaires et essentielles à
hauteur de souhait. Mais, d’autres défis restent à relever par l’INFSS pour
l’année académique 2021-2022. Ces résultats probants ont été exposés aux 19
administrateurs de l’établissement, hier dans ses locaux, lors de la 27è
session ordinaire de son conseil d’administration.
Le procès-verbal (PV), l’état d’exécution des
recommandations de la précédente session, le rapport d’activités, le budget
2021, le rapport de mission dans les annexes de l’INFSS, le programme opérationnel
2022 (PO) et le budget prévisionnel de 2022 étaient les différents documents
soumis à l’approbation des administrateurs.
Pour l’exercice 2022, le budget prévisionnel
de l’INFSS est arrêté en dépenses et recettes à plus de 3,5 milliards de Fcfa
contre 2,1 milliards de Fcfa. Ce budget est composé des ressources propres
estimées à 320 millions, de la subvention de l’État chiffrée à plus de 2,4
milliards de Fcfa et de l’appui des PTF qui s’élève à plus de 793 millions de
Fcfa.
Le directeur général de l’INFSS, Pr Bokary
Diallo, a rappelé que sur la base d’un programme et dans le but d’approfondir
ses priorités, son établissement a effectué un diagnostic institutionnel et un
renforcement organisationnel suivi d’une analyse stratégique. Selon lui, ces résultats
ont été atteints grâce à la contribution de tous. Un cadre de réflexion et d’échanges
a permis à l’Institut de proposer les grandes lignes de ses actions futures.
Ainsi, la direction de l’établissement compte mettre en place un système de
gestion de performance, conformément aux dispositions de la Charte africaine
sur les valeurs et les principes du service public et de l’administration,
adoptées le 31 janvier 2011 lors de la 26è Assemblée générale des chefs d’État
et de gouvernement de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, a précisé le
directeur général.
Cela a amené l’Institut à faire des
propositions qui sont, entre autres, la mise en place d’un comité de dialogue
social, d’un système d’évaluation de la performance individuelle et collective,
de l’évaluation permanente de l’enseignement et des apprentissages de la
signature d’un accord d’établissement.
L’installation d’écrans géants dans les
amphithéâtres, la formation à la carte, l’accompagnement des étudiants au cycle
doctoral, la création de nouvelles filières, d’un laboratoire de recherches,
d’un service d’audit interne et d’assurance qualité font partie des
propositions. Des Masters en cours du soir, l’institution de cercles de qualité,
la création du «Team building» figurent aussi parmi les propositions. Et le Pr
Bokary Diallo d’assurer que l’Institut compte pérenniser certains acquis comme
le plan d’actions de mise en œuvre de ces innovations et le paiement des heures
supplémentaires pour un climat social apaisé.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Amadou Keïta a rappelé que l’année 2021 a vu l’installation d’un nouveau directeur en novembre après appel à candidatures. Et d’ajouter que 2021 fut aussi d’une manière générale pour le Mali, une année de contraintes budgétaires dues d’une part à la Covid-19. Les défis devenaient alors nombreux à relever au niveau de l’INFSS.
Parmi les actions essentielles et prioritaires
exécutées par l’INFSS, le ministre Keïta a cité la tenue du concours d’entrée à
l’Institut, des examens de fin de cycle, des stages ruraux, le démarrage du
projet «Communautés locales d’enseignement pour des femmes et des filles en
santé (CLEFS)» du partenaire canadien le
4 novembre 2021, ainsi que la prolongation du projet «Force OKP» du partenaire
néerlandais jusqu’en juin 2022.
Il a cité aussi la poursuite de la coopération
avec l’ONG espagnole Medicus Mundi, le démarrage des cours du Centre
d’excellence le 1er novembre 2021 et les missions de prise de contact dans les
annexes de l’INFSS dans les régions au cours desquelles de nombreux problèmes
ont été résolus.
Le Pr Amadou Keïta s’est dit satisfait de l’exécution
correcte des programmes d’enseignement de l’INFSS, de l’augmentation graduelle
du nombre d’étudiants nationaux et étrangers malgré un processus de sélection
très rigoureux, du dynamisme du partenariat.
Il a aussi déclaré que le passif
des heures supplémentaires impayées, le chantier inachevé de l’INFSS annexe de
Kayes, la mise en place d’outils modernes pour l’enseignement, l’amélioration
de la qualité de l’enseignement, l’insuffisance de ressources humaines qualifiées
et le poids élevé des vacataires sont d’autres difficultés qui doivent être résolues.
Créé en septembre 2004, l’INFSS a pour missions la formation et la recherche,
entre autres.
Sidi WAGUE
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