
Les états généraux sur l’entretien routier se
tiennent, depuis hier au Centre international de conférences (CICB).
L’ouverture des travaux était présidée par le Premier ministre, Dr Choguel
Kokalla Maïga, en présence des membres du gouvernement dont la ministre des
Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko
Plusieurs acteurs prennent part à ce grand débat
sur la problématique de l’entretien routier. Ils aborderont, sans complaisance,
des thématiques aussi variées que la gestion du réseau routier, le financement
de l’entretien routier, la passation des marchés publics et l’exécution des
travaux d’entretien routier. «Le patrimoine routier que la République du Mali
s’est procuré, de l’indépendance à nos jours, en relation avec les partenaires
techniques et financiers, dénote les progrès enregistrés dans le domaine des
infrastructures de transport routier», a introduit la ministre des Transports
et des Infrastructures.
Ce département est chargé de mettre en œuvre
l’action gouvernementale pour la sauvegarde de ce patrimoine routier, constitué
au prix d’énormes sacrifices. Présentant la situation de ce patrimoine, Mme
Dembélé Madina Sissoko a révélé que le pays a 25.692 km de routes aménagées sur
le réseau classé, dont 6.511 km de routes revêtues, soit 25,34%.
S’y ajoutent
19.180 km de routes en terre moderne et de pistes améliorées, soit 74,66%, et
5.936 km de routes revêtues constituées essentiellement de routes nationales
dont 2.340 km sont en bon état, 2.086 km en état passable 1.510 km en mauvais état.
«L’entretien routier demeure problématique et le dispositif n’a pas crû en
efficacité et en efficience. La réalisation des travaux d’entretien routier se
heurte à d’énormes difficultés», a-t-elle déploré.
Au nombre de ces difficultés, Mme Dembélé
Madina Sissoko a cité celles relatives à la mobilisation des ressources financières,
à l’insuffisance de moyens matériels et humains des services déconcentrés en
charge des routes. Il y a aussi le vieillissement du réseau routier actuel (l’âge
moyen des routes au Mali est compris entre 15 et 20 ans), l’occupation de la
chaussée et de ses dépendances par les riverains, les interventions de
concessionnaires du réseau d’utilité public de l’eau, de l’électricité et des télécommunications
dans l’emprise de la route.
Autres difficultés sont la surcharge généralisée
sur les routes, le non-respect des engagements des missions de contrôle et des
entreprises, dû notamment « au faible niveau
de qualification du personnel » déployé à cet effet, et la mauvaise exécution
des travaux. C’est au regard des constats majeurs relevés que, le ministère des
Transports a obtenu l’appui du gouvernement à la tenue des assises de
l’entretien routier afin d’échanger, dans un cadre participatif et inclusif,
sur les voies et moyens de préserver les routes.
«La situation évoquée par la
ministre interpelle et justifie amplement la tenue des présentes assises, en
vue d’approfondir la réflexion sur le cadre juridique et institutionnel de
l’entretien routier issu des réformes, et d’évaluer les performances de la
stratégie et du système de gestion mis en place », a soutenu le Premier
ministre. Dr Choguel Kokalla Maïga a estimé qu’il appartient aux participants
de poser un diagnostic sans complaisance de l’entretien routier, au prix d’une
remise en cause des habitudes néfastes constatées et des acquis engrangés. Cela
afin de prendre en charge, opportunément, les préoccupations de nos concitoyens
qui sont nombreuses et légitimes face à la situation de l’état des routes dans
notre pays.
Le chef du gouvernement a insisté sur le rôle
de supervision de l’administration, qui est déterminant dans le respect des délais
de réalisation des infrastructures routières et la qualité des travaux
d’entretien routier exécutés par les entreprises. «Les prérogatives de
puissance publique vous sont attribuées par les textes, incluant le cas échéant
le pouvoir de sanction des entreprises et des bureaux de contrôle défaillants.
Ces prérogatives accroissent votre responsabilité dans la réalisation du
service public auquel participent les autres acteurs de l’entretien routier», a-t-il dit.
Il a exhorté les entreprises et bureaux de contrôle partenaires dotés
d’un statut de droit privé, qui participent, par le biais des marchés et contrats,
à l’exécution du service public d’entretien routier, à faire preuve de loyauté
et de professionnalisme. « Le gouvernement du Mali entend la «Vox populi» sur
les préoccupations nationales et ne ménagera aucun effort pour améliorer l’état
des routes dans notre pays et, partant, la sécurité de ses usagers», a assuré
Dr Choguel Kokalla Maïga.
Dans cette perspective, il a engagé le gouvernement, à travers le ministère des Transports et des Infrastructures, à mettre en place un dispositif de suivi pour s’assurer de la mise en œuvre des recommandations pertinentes et des propositions concrètes qui seront issues des présentes assises conformément à la vision du président de la Transition.
Babba COULIBALY
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