
Le secrétaire général du ministère du Développement rural,
Daniel Siméon Kéléma, a lancé, hier, dans un hôtel de la place, le projet
Multi-énergies pour la résilience et la gestion intégrée des terroirs (Projet
Merit). étaient présents le coordinateur du Projet, Moussa Camara et plusieurs
invités.
Le responsable du projet Merit a expliqué que c’est sur la
base des résultats obtenus par le Programme d’amélioration de la productivité
agricole au Mali (Papam), notamment le Programme d’adaptation de l’agriculture
paysanne (Asap), que le Mali a décidé conjointement avec le Fonds international
pour le développement agricole (Fida) de consacrer une partie des ressources du
cycle d’allocations 2019-2021 au projet Merit. Son objectif vise l’amélioration
durable de l’accès à des énergies renouvelables de la productivité des sols et
celle de l’agriculture et des revenus.
Ainsi, poursuit Moussa Camara, le projet
contribuera à la mise en œuvre de la stratégie nationale de promotion des
bio-digesteurs et d’autres politiques et stratégie dans le secteur agricole. à
cet effet, le projet Merit interviendra dans 21 cercles des Régions de Kayes,
Sikasso, Koulikoro et Ségou sur une durée de six ans. Le projet ciblera 420.000
bénéficiaires, dont 50% de femmes et 30% des jeunes, les petits exploitants
(agriculteurs, éleveurs, agropasteurs) et les organisations paysannes notamment
les collectivités territoriales décentralisées.
Outre, le projet Merit comporte trois composantes, à savoir
la composante 1 dénommée «Promotion du nexus bio-digesteur qui vise le
renforcement du cadre institutionnel, appui à l’élaboration de la stratégie
nationale dans le domaine des énergies renouvelables et à la diffusion à grande
échelle de la technologie des bio-digesteurs. La deuxième composante intitulée «Résilience
des systèmes de production et gestion intégrée des terroirs» vise la mise en
place des périmètres maraîchers avec pompage solaire sans émission de gaz à
effet de serre. Quant à la troisième, elle est axée sur le suivi-évaluation,
gestion des savoirs et gestion de projet. Le coût du projet avec un financement
du Fida, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et du gouvernement est
estimé à hauteur de 29,057 milliards de Fcfa.
Pour sa part, le secrétaire général du ministère du Développement
rural dira que le projet Merit contribuera à l’amélioration de la sécurité
alimentaire et nutritionnelle, à la réduction de la pauvreté et à la résilience
y compris la résilience climatique des ruraux pauvres dans le sud du Mali. «Il
renforcera la résilience des écosystèmes face au climat par la promotion de
sources d’énergie à faible émission de gaz à effet de serre», précise Daniel
Siméon Kéléma. Avant d’inviter les acteurs de mise en œuvre surtout les bénéficiaires
à faire siens, les résultats attendus par le projet.
À cet effet, il a assuré
que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour assurer à ce projet un suivi
régulier et lui apporter au besoin, les appuis et les recadrages nécessaires à
sa mise en œuvre. Le secrétaire général du Développement rural a félicité et
remercié le Fida pour son appui au secteur agricole et la direction des
ressources humaines du secteur agricole pour les efforts fournis dans le cadre
du recrutement du personnel et la coordination du projet pour les activités réalisées
pendant plusieurs mois.
Fadi CISSE
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