
Des participants à l’ouverture de la session de trois jours, hier à Koulikoro
Objectifs : renforcer leurs compétences sur les normes éthiques et juridiques relatives aux droits de l’enfant, et favoriser une représentation médiatique plus juste, plus humaine et plus respectueuse des enfants dans l’espace public. La session de trois jours, qui a commencé hier à Koulikoro, réunit 30 professionnels des médias (presse écrite, audiovisuelle, médias en ligne).
Selon le représentant adjoint par intérim de l’Unicef au Mali, les instruments juridiques nationaux et internationaux, notamment la convention relative aux droits de l’enfant, constituent une base solide pour protéger les enfants dans l’espace médiatique. Pourtant, a regretté Thierno Abdoul Bah, l’application de ces outils reste insuffisante. Il estime que les journalistes, en tant que professionnels des médias, doivent non seulement connaître ces textes, mais surtout les intégrer dans leur pratique.
À l’en croire, les médias ont le pouvoir de façonner les normes et valeurs d’une société. «Lorsque vous parlez d’enfants, vous devez le faire avec rigueur, sensibilité et respect. Une seule image, un seul titre ou segment peut avoir des répercussions profondes sur la vie d’un enfant. Ce que vous publiez peut soit renforcer leur confiance, soit les exposer», a affirmé le diplomate onusien. La Hac, dans l’exercice de son mandat défini à l’article 8 de l’Ordonnance n°2014-006/P-RM, accorde une importance capitale à la protection de l’enfant dans les médias, a rappelé son président.
Pour Gaoussou Coulibaly, cette mission prend une résonance particulière aujourd’hui, alors que les canaux d’information et de communication se multiplient à un rythme sans précédent, amplifiant ainsi les risques de diffusion de contenus inappropriés ou stigmatisants. Selon lui, cet atelier est l’occasion pour les professionnels de médias d’aborder des sujets sur la manière d’évoquer l’enfance dans les médias sans porter atteinte à leur dignité, ainsi que l’équilibre entre le droit du public à l’information et le droit de l’enfant à la protection.
«Vous êtes les vecteurs d’influence, les bâtisseurs d’opinion, les gardiens de l’éthique dans l’espace public. À travers cette formation, nous vous invitons à jouer un rôle actif et conscient dans la promotion de la voix des enfants, non pas comme de simples sujets d’actualité, mais comme acteurs à part entière de notre société», a insisté le président de la Hac avant de les inviter à des engagements forts, durables et concrets.
Pour sa part, le préfet du Cercle de Koulikoro a félicité tous les participants bénéficiant de cette formation pour leur mobilisation et leur volonté d’améliorer leurs pratiques. Occasion pour Djiby Diawara de rappeler que la presse est le relais d’un changement de culture, d’une régulation proactive et d’une prise de conscience collective envers les enfants et les adolescents dans le strict respect des lois et règlements, de l’éthique et de la déontologie, des us et coutumes du Mali.
Fadi CISSE
Répondant à la sollicitation du gouvernement, ces derniers s’engagent à mutualiser leurs moyens pour faire face à toute éventuelle pénurie de denrées de première nécessité dans ces localités. Pour y arriver, ils demandent aux autorités de sécuriser les axes routiers reliant les régio.
Après la fête, le temps semble tourné au ralenti. Bamako est encore dans la mouvance de l’Aid el-fitr et cela se traduit par une morosité patente dans plusieurs secteurs d’activité comme les banques et autres établissements financiers.
Cet acte de solidarité estimé à près de 45 millions de Fcfa, concerne 31 lieux de culte dans des villes du pays abritant des agences ou des points de vente de la Banque de développement du Mali (BDM-SA).
La communauté musulmane observe le Ramadan depuis le 1er mars dernier. Le Carême chrétien a débuté quatre jours après. Cette coïncidence fait que ces deux communautés religieuses jeûnent durant la même période..
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Pour l’exercice 2025, le budget de l’Agence de gestion du fonds d’accès universel (Agefau) est prévu en recettes et en dépenses à un peu plus de 43 milliards de Fcfa contre 41,37 milliards de Fcfa en 2024, soit une augmentation de plus d’un milliard de Fcfa, l’équivalent d’une hauss.