
Les politiques actuelles de lutte contre le tabagisme dans de nombreuses régions, conçues à l’origine il y a des décennies pour lutter contre la consommation de tabac brûlé, ne répondent pas pleinement aux problèmes actuels liés au tabagisme. Les progrès technologiques ont permis la création de produits sans fumée (PSF) moins nocifs, tels que les produits du tabac chauffé (PTC), les cigarettes électroniques et les sachets de nicotine qui peuvent avoir un impact positif sur la santé publique en remplaçant les cigarettes par des produits du tabac chauffé pour les adultes qui n’arrêtent pas de fumer.
C’est à cette innovation que des journalistes de différents pays ont pris part, hier, à Cape Town, en Afrique du Sud à l’ouverture d’une rencontre sur les nouvelles technologies de l’innovation. L’évènement a été initié par Philip Morris international (PMI), une entreprise internationale spécialisée dans les produits du tabac et dont le quartier général est situé à New York et le siège opérationnel est à Lausanne en Suisse.
Plusieurs sujets étaient au cœur des échanges parmi les différents panels animés. Ils ont abordé, entres autres, les innovations sur les manières de consommer de la cigarette sans fumée, sur les effets néfastes de la cigarette sur la santé humaine ainsi que des propositions de produits moins nocifs pour définitivement quitter la cigarette à fumer. Le premier panel a été animé par Tommaso Di Giovanni, vice-président communications et engagement PMI. Il a abordé le pouvoir que l’innovation possède dans le but de relever des défis mondiaux.
Selon lui, ce changement peut conduire à des solutions significatives. Cependant, dira le conférencier, le scepticisme à l’égard de l’innovation entraine souvent des occasions manquées et freine le progrès. Pour combattre la cigarette avec fumée dans les pays africains, l’expert explique qu’il existe plusieurs alternatives pour ce faire. Selon Tommaso Di Giovanni, les clients doivent comprendre que l’on ne doit plus fumer en ce 21è siècle. «Ils doivent comprendre qu’il existe une manière de se soulager sans fumer et pour le faire, la nicotine est la meilleure des manières pour avoir une Afrique sans tabac», a-t-il soutenu
Le vice-président régional Afrique subsaharienne PMI, Branislaw Bibic, a enchainé en disant que cette vison repose sur le pouvoir de l’action collective et d’un objectif partagé. Pour lui, les gouvernements des pays africains doivent changer de méthode. Pour ce faire, il a proposé de mettre en place un règlement pour accéder aux changements d’un avenir sans tabac vers des produits sains, tel le cas en Afrique du Sud.
Notons que ce panel a mis en lumière le rôle crucial de la collaboration entre les parties prenantes (les gouvernements, les communautés et les consommateurs) pour provoquer un changement significatif. À travers des exemples concrets, Branislaw Bibic a éclairci par quelle manière la science, la technologie et l’innovation peuvent transformer des vies lorsqu’elles sont soutenues par des partenariats inclusifs et un engagement unifié pour un progrès en Afrique.
Andrea Gontkovicova, vice-présidente des affaires coopératives PMI, dira que tout comme l’énergie, l’agriculture et le transport qui ont changé de méthode, grâce à l’innovation technologique, le tabac doit également faire de même. Et cela ne pourrait se faire sans l’implication de tout un chacun ainsi que l’accessibilité des produits sains sur les marchés africains. Elle a précisé que 80% des fumeurs sur 84 millions dont 48 pays concernent des fumeurs en Afrique. Ainsi, près de 40 millions de dollars US ont été investis et parmi les facteurs d’innovation, les compagnies s’allient pour investir dans des alternatives moins douloureuses, contraignantes.
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Faire des choix éclairés
Afin de garantir un succès sans fumée pour les consommateurs, le directeur des produits sans fumée en Afrique du Sud, PMI, Jonathan Kwak, a expliqué que le nombre croissant d’utilisateurs des produits sans fumée de PMI indique une demande croissante pour de meilleures cigarettes, comme en témoigne le succès commercial d’IQOS et de ZYN, des produits d’innovation de tabac sans fumée.
À cet effet, il a préconisé de véhiculer une bonne information de ces produits aux consommateurs, afin qu’ils fassent des choix éclairés. Par ailleurs, il dira que ces produits ne doivent être vendus qu’aux anciens fumeurs de cigarettes. En outre, Jonathan Kwak a rassuré les consommateurs de l’accessibilité de ces nouveaux produits sur les marchés africains. En ce qui concerne leur vente illégale, l’expert a affirmé que des mesures sont en cours pour toute utilisation frauduleuse.
Parlant de l’utilisation de ces produits sur la santé de l’homme, deux responsables de l’engagement scientifique pour l’Afrique subsaharienne PMI ont édifié le public. Il s’agit de Buhle Binta et de Clément Diarga Basse. Selon eux, les preuves scientifiques montrant que ces produits sont meilleurs que la poursuite du tabagisme sont répandues et difficiles à contester.
Alors que l’argument scientifique en faveur de la réduction des méfaits du tabac devient de plus en plus solide chaque année, le scepticisme autour des produits sans fumée entrave l’aide aux fumeurs pour faire des choix éclairés qui sont meilleurs pour leur santé. Ils ont demandé à sensibiliser la nouvelle génération, surtout les jeunes dans les écoles et universités pour le combat d’ un pays sans cigarette.
Envoyée spéciale
Fadi CISSE
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