
Depuis le communiqué n°073 du gouvernement malien annonçant dimanche soir la destruction d’un drone de nos Forces de défense et de sécurité à Tinzawatène (Région de Kidal) par l’Algérie, les réactions des partis et des mouvements politiques affluent sur les réseaux sociaux. À commencer par celle du leader politique Moussa Mara.
«J’apprécie les éléments objectifs fournis par nos autorités et je les encourage à continuer dans cette direction», s’est exprimé le fondateur du parti Yelema (le Changement) qui affirme soutenir la plainte déposée devant les instances internationales. Plainte qui, selon lui, permettra de faire toute la lumière sur ce dossier. Moussa Mara a réitéré son soutien indéfectible à nos Forces armées dans leurs actions quotidiennes pour assurer l’intégrité du Mali ainsi que la sécurité de nos compatriotes.
Le président de la Convergence pour le développement du Mali (Codem), Housseini Amion Guindo, s’est, lui aussi, exprimé sur sa page Facebook pour apporter tout son soutien à l’Armée malienne «dans ces moments particulièrement difficiles». Il a condamné un incident malheureux pour la stabilité de la région et appelé à la retenue et au raffermissement des liens entre les deux peuples.
Les Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (Fare-An Ka Wuli) ne sont pas restées en marge. Le parti de l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé a, à travers un communiqué, exprimé sa profonde préoccupation face à la gravité d’une telle action. La formation politique a dénoncé et condamné avec la plus grande fermeté cette action hostile, émanant d’un pays frère avec lequel le Mali entretient des liens historiques et de bon voisinage. «Le parti soutient le gouvernement et l’encourage à poursuivre toutes les voies appropriées pour faire la lumière sur cet acte d’hostilité inédit dans les relations entre le Mali et l’Algérie…
Il réaffirme son soutien indéfectible aux Forces armées de défense et de sécurité du Mali dans l’accomplissement de leurs missions régaliennes, en particulier la défense de l’intégrité du territoire national, la protection des populations et la sécurisation de leurs biens», relève le communiqué. Et d’inviter les autorités algériennes à fournir tous les éléments tangibles nécessaires à la manifestation de la vérité dans cette affaire. La formation politique de Modibo Sidibé a également exhorté le gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires pour que de tels actes ne se reproduisent plus.
Pour sa part, le Parti pour la restauration des valeurs du Mali (PRVM-Fasoko) a indiqué que cet acte du régime algérien, en violation flagrante du droit international, constitue une grave atteinte à l’intégrité territoriale de notre pays et vise à entraver les efforts de sécurisation du territoire national. Le parti du «Chameau blanc» a ainsi exprimé son soutien total aux vaillantes Forces armées maliennes (FAMa) et salué leur engagement.
Il dit appuyer sans réserve les décisions du gouvernement, notamment la convocation de l’ambassadeur algérien, le retrait du Comité d’état-major conjoint (Cemoc), la saisine des instances internationales compétentes. Pour le PRVM, la destruction du drone malien constitue une «provocation inacceptable, révélatrice du manque de sincérité du régime algérien dans la lutte commune contre le terrorisme au Sahel et réaffirme son engagement aux côtés de l’État malien dans la lutte contre le terrorisme». Le PRVM-Fasoko a appelé à l’union sacrée du peuple malien autour des FAMa. «Le Mali, uni et souverain, saura faire face à toute tentative d’intimidation», a-t-il lancé.
APPEL À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE- D’autres partis politiques ont également abondé dans le même sens. Le parti Nouvel espoir pour le Mali (Nema) a fait savoir que le Mali été agressé par l’Algérie. Ce qui constitue une preuve certaine du soutien manifeste de ce pays au terrorisme dans le Sahel. Saluant la décision du gouvernement, il appelle la communauté internationale à soutenir le Mali dans ses démarches pour obtenir justice, réparation et garantir la paix dans le Sahel. «Ensemble, nous devons rester unis face à toute tentative de déstabilisation», a invité le parti Nema.
Le Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-PASJ) a, lui aussi, réaffirmé son soutien aux Forces de défense et de sécurité et condamné avec la dernière rigueur «cette action hostile, inamicale des autorités algériennes». «Face à la gravité de cet acte d’agression inédit de l’Algérie contre notre pays, l’Adema-PASJ invite les Maliens à rester unis, solidaires et mobilisés derrière nos Forces de défense et de sécurité», a indiqué le communiqué.
Le Mouvement Nouvel Horizon-Fasojô Sira dit condamner avec la plus grande fermeté cet acte du régime algérien, qui porte atteinte à la souveraineté nationale et à l’intégrité du territoire du Mali. Il estime que cette situation est une agression en droit international avant d’appeler la communauté internationale à prendre ses responsabilités en tirant au clair les circonstances exactes de cet incident.
Pour le Mouvement Nouvel Horizon-Fasojô Sira, cet acte de l’Algérie soulève des interrogations profondes sur la réalité de la lutte antiterroriste internationale et les défis auxquels fait face le Mali dans ce contexte. Il a appelé la communauté internationale à prendre conscience des enjeux de cette lutte.
Bembablin DOUMBIA
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