
Le dévouement et l’abnégation de Dr Sidibé Djénéba Diallo en
font une inspiration pour ses collègues. Rokia Nadette Traoré, infirmière aux
Services des urgences du même établissement hospitalier, loue la conscience
professionnelle de sa collègue.
Dr Sidibé Djénéba Diallo,
aujourd’hui âgée de 41 ans, avait une prédilection pour l’ingénierie électromécanique.
Elle finit par opter pour la médecine à la demande de son père. Elle sert
aujourd’hui aux urgences, un service constamment sous pression. Elle a fait ses
premières armes au Service d’accueil des urgences (Sau) du Centre hospitalier
universitaire (CHU) : Gabriel Touré où elle a aidé en tant qu’interne à
faire fonctionner cette unité de soins hyper sollicitée du fait de la position
géographique de l’établissement.
Elle explique avoir soutenu sa thèse en 2009 à la Faculté de
médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie (FMPOS) d’alors et servi une année
au Service d’accueil des urgences de l’hôpital Gabriel Touré, avant de regagner
le seul établissement hospitalier public de la rive droite (Hôpital du Mali) en
2011. Elle y est depuis 11 ans maintenant, mais est surtout restée longtemps la
seule femme médecin de l’ouverture de cette unité de soins urgents en 2011
jusqu’en 2014. Aujourd’hui, ce service compte une équipe féminine bien étoffée.
Celle qui a pris de la bouteille affiche constamment aux coins des lèvres un
sourire et incite ses collègues à servir la bonne cause, celle des patients.
Elle a participé à la prise en charge des blessés de la
bousculade meurtrière lors du Maouloud organisé par l’Association Ançardine de
Chérif Ousmane Madane Haïdara, il y a quelques années, de ceux des attaques
terroristes, mais aussi des personnes atteintes d’Ébola et de la Covid-19. Dans
toutes ces situations, l’urgentiste a brillé par sa compétence, son abnégation
et son humanité à soulager la douleur. Elle se souvient en 2014, de la gestion
du premier cas suspect d’Ébola à l’Hôpital du Mali. Malades et accompagnants
avaient cédé à la panique. «J’étais seule face à un patient atteint d’une
pathologie que je ne connaissais pas beaucoup. Les autorités sanitaires avaient
décidé de le référer dans un centre à Lassa.
J’ai eu beaucoup de difficultés à
le faire parce que des jeunes de ce quartier étaient opposés à cette décision.
Sans l’intervention de mon ambulancier qui y résidait, ils allaient nous
agresser», confie-t-elle. Pour son expérience dans la gestion des épidémies
et des catastrophes, Dr Sidibé Djénéba Diallo se retrouvera à la tête de l’unité
d’accueil des urgences Covid-19, créée pour préserver les autres malades du
Service des urgences d’une éventuelle contamination au contact des patients
atteints de la Covid-19.
Dr Cissé Mamadou Abdoulaye Chiad, chef du Service d’accueil
des urgences à l’Hôpital du Mali, est l’un des maîtres de Dr Sidibé Djénéba
Diallo. Selon cette figure connue de la médecine d’urgence au Mali, «la
battante et tonique Djénéba» a tous les atouts pour travailler dans un service
des urgences. Elle a le don de gérer le flux et de prendre les bonnes décisions.
«Sa vivacité et sa détermination m’ont conduit à lui confier en 2019 le poste
de chef d’unité du service d’accueil des urgences Covid-19.
Elle m’a donné des résultats satisfaisants», se réjouit ce spécialiste de la médecine d’urgence et des catastrophes qui surnomme sa collègue : Margaret Tatcher, en référence à la poigne de l’ancienne Première ministre du Royaume-Uni.
Djénéba Diallo est aussi diplômée du Centre africain d’études supérieures en gestion (Cesag) du Sénégal. Elle séduit par sa vision, son implication dans les soins et la dose d’humanité qu’elle met à conforter les parents des malades.
Mohamed DIAWARA
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