
La représentante de l’ONASR, Dr Aoua Traoré (d) et le responsable des programmes de l’ONG Amsopt, Bréhima Ballo
Elle a initié, en partenariat avec les organisations AmplifyChange, Wildaf Afrique de l’Ouest et Wildaf Mali, un dialogue politique national afin de mobiliser et sensibiliser nos compatriotes sur l’abandon de ce phénomène. Selon des études menées en 2022 par l’Amsopt à Bamako, Koulikoro et Kayes, le phénomène touche 52% des filles de moins de 18 ans. Après les phases régionales de ce dialogue, l’Association a organisé, vendredi dernier au Mémorial Modibo Keïta, la rencontre nationale afin de renforcer les synergies pour accélérer l’abandon de la pratique.
Les travaux ont été lancés par la représentante de l’Office national de la santé de la reproduction (ONASR), Dr Aoua Traoré, en présence du responsable des programmes de l’ONG Amsopt, Bréhima Ballo. Plusieurs acteurs de la lutte contre les mariages d’enfants ont pris part à la rencontre. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet «Agir pour l’abandon des mariages d’enfants au Mali (AAME)» qui dure deux ans et demi.
Le responsable des programmes de l’ONG Amsopt a expliqué que les phases régionales se sont tenues à Kayes et Koulikoro autour d’un dialogue intergénérationnel. «Nous nous retrouvons au niveau national pour mûrir des réflexions afin d’accélérer l’abandon du mariage d’enfants. C’est aussi pour attirer davantage l’attention des décideurs sur le fait que la pratique prend de l’ampleur et sur la prise de mesures visant à assurer le bien-être des filles victimes», a déclaré Bréhima Ballo.
Par ailleurs, il a salué le gouvernement pour les efforts consentis en faveur de l’abandon de ce type de mariage notamment la création du Programme national de la lutte contre les violences basées sur le genre (PNVBG). Lesquelles actions, a-t-il témoigné, ont permis de mettre fin à ces pratiques dans certaines localités. «Nous contribuons à ce combat à travers la sensibilisation et l’information de nos communautés sur les méfaits de ces mariages qui empêchent les filles de poursuivre les études», a-t-il relevé avant de préciser que dans certains milieux à Kayes, le taux de mariage d’enfants atteint plus de 60%. En la matière, les défis à surmonter sont grands. Parmi ceux-ci, le défenseur des droits de la fille a cité la nécessité de faire évoluer les mentalités.
La représentante de l’ONASR a souligné l’importance de cette rencontre par le fait qu’elle réunit tous les acteurs communautaires. Dr Aoua Traoré a souligné que ce dialogue va les conscientiser davantage sur les conséquences du mariage des enfants. Elle a indiqué que l’abandon du phénomène permettra de réduire considérablement les mortalités maternelle et néo-natale. La spécialiste de la santé de la reproduction a expliqué que le mariage précoce expose à la malnutrition chez l’enfant que porte la fille mariée à cause de l’immaturité de son bassin. Y compris des complications lors de l’accouchement qui ont trait à la fistule vésico-urétrale et la rupture utérine.
Mohamed DIAWARA
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