Les officiels visitent les installations et échangent avec les artistes
Le Salon des arts, du
design et de la décoration (Saddec) s’est tenu du 14 au 17 novembre dernier au
Centre international de conférences de Bamako sous le thème : «Redéfinir l’art
et le design au Mali». L’ouverture de cette 1ère édition était présidée par le
ministre de l’Artisanat, de la Culture de l’Industrie hôtelière et du Tourisme,
Andogoly Guindo. C’était en présence du promoteur du Salon, Ander Baba Diarra,
du président directeur général du group Comes, sponsor officiel de l’événement,
Abdoulaye Maïga, du président de l’Assemblée permanente des chambres de métiers
du Mali (APCMM), Mamadou Minkoro Traoré
et plusieurs autres invités.
Ce rendez-vous tant attendu par les créateurs
maliens, comme en atteste la grande mobilisation et l’engouement suscité, a
répondu aux attentes du marché des artisans et designers. C’était une
opportunité d’affaires entre créateurs d’arts, designers et autres décorateurs.
Quatre jours durant, les passionnés d’arts ont découvert des merveilles réalisées
avec le génie de nos créateurs. Le Saddec, c’était aussi la prestation
d’artistes musiciens, des stands d’exposition des artisans et d’autres
activités de détente.
Le ministre Andogoly Guindo a, tout d’abord,
exprimé sa satisfaction pour la matérialisation
de cette initiative qui met en valeur nos créateurs. Il a salué l’engagement et
la détermination de la jeune équipe qui a transformé ce rêve en réalité. «Ce
Salon est un évènement qui célèbre l’ingéniosité, la créativité et le
savoir-faire de nos artisans, architectes et designers», a laissé entendre le
ministre chargé de la Culture.
Le Saddc est un carrefour
où se côtoient le passé et l’avenir de notre culture. Selon lui, il représente
une vitrine de notre riche patrimoine culturel tout en étant un tremplin vers
des innovations qui répondent aux besoins contemporains, en matière de
construction et de décoration.
Le ministre Guindo dira que notre patrimoine
culturel ne se limite pas aux arts et à la musique, mais se reflète également
dans nos espaces de vie, l’architecture de nos villes et villages et aussi dans
les éléments décoratifs qui racontent nos vécus. Et cette nouvelle vitrine nous
offre une opportunité de valoriser notre héritage à travers la promotion de nos
créateurs, a-t-il mentionné.
Visiblement très content
de voir de nombreux exposants présenter des matériaux écologiques et des
solutions innovantes qui mettent en évidence notre capacité à combiner la
tradition et le modernisme, le ministre chargé de l’Artisanat a encouragé les
organisateurs à investir dans la promotion des créateurs par le biais de leurs
œuvres.
Pour le promoteur du Saddec, c’est une totale
satisfaction de voir les autorités accompagner cette 1ère édition. Ander Baba
Diarra a témoigné de sa reconnaissance au ministre en charge de l’Artisanat et
aux partenaires techniques et financiers sans oublier les exposants qui font la
beauté de l’événement. Tout en faisant mention spéciale au sponsor du Saddec
qui a cru aux initiateurs depuis les premières heures.
Quant au représentant du group Comes, il a expliqué les motivations qui ont poussé son entreprise à sponsoriser ce Salon. Selon Abdoulaye Maïga, le taux d’urbanisation dans notre pays est très faible et nous devons travailler pour le rehausser à un niveau souhaité.
Après la cérémonie d’ouverture, les officiels ont visité les installations et échangé avec les artistes. «C’est une vitrine pour nous, un marché pour vendre, mais aussi une opportunité pour présenter nos créations au grand public», a souligné la promotrice d’une unité de designer, Mme Cissé Djara.
Amadou SOW
La rencontre a permis aux acteurs d’identifier les problèmes et de faire des propositions de solutions pour le court et le moyen termes.
Ces assises permettront aux bonnes compétences de faire l’état des lieux et de proposer des stratégies pour une renaissance culturelle de notre pays à travers le retour à nos fondamentaux. Il s’agira aussi d’inscrire la culture en filigrane dans toutes les actions de développement au Mal.
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