Les
officiels visitent l’exposition qui durera une dizaine de jours
«Le
Soldat» est le titre de l’exposition qui orne, depuis quelques jours, la grande
salle du Musée national du Mali. Environ une centaine de tableaux de formats
différents avec des sujets variés, des époques de la vie de l’Armée malienne,
racontent l’histoire d’une armée engagée dans un processus de reconstruction du
pays à l’initiative des autorités de la Transition.
L’exposition
s’inscrit dans le cadre de l’Année de la culture, décrétée par le Président de
la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, et restera accrochée pendant
dix jours. Les œuvres exposées racontent l’Armée dans sa globalité, les
formations des soldats, les interventions, la lutte contre le terrorisme, la
hiérarchie militaire, l’apport de l’Armée dans le développement de la santé, de
l’éducation, de l’agriculture et d’autres secteurs vitaux. Bref, c’est aussi
l’Armée au-delà du front, notamment une symbiose entre populations civiles et
porteurs d’uniforme.
Le vernissage s’est déroulé, jeudi dernier en présence
du ministre de l’Artisanat de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du
Tourisme, Mamou Daffé, et de son collègue de la Communication, de l’Économie
numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène. Y
étaient aussi le représentant du ministre de la Défense et des Anciens
combattants, le Général de brigade Bréhima Diabaté, plusieurs membres du
Conseil national de Transition et des acteurs culturels.
L’exposition a été initiée dans le cadre de
la célébration du 65è anniversaire de la fête de l’indépendance de notre pays
par le département en charge de la Culture à travers la direction de la
Pyramide du souvenir, en collaboration avec le Musée des armées. Elle est dédiée à notre vaillante Armée et représente un véritable pont entre civils et militaires,
car on a retrouvé des civils et des porteurs d’uniforme avec la même curiosité
de découvrir le «Soldat». Plus de 200 personnes étaient au rendez de cette
exposition qui a réuni plusieurs personnalités dans un esprit de cohésion, de
vivre-ensemble, mais aussi dans l’intérêt commun de voir le Mali survivre aux
forces ennemies.
Le Soldat
est symbole de loyauté, de patriotisme et de droiture et les images exposées
sont parlantes. Elles retracent la vie
des soldats dans les camps, dans les champs de bataille ou dans la vie
socio-économique. Elles sont minutieusement accrochées sur les punaises de la
grande salle d’exposition pour rappeler le rôle et l’importance des porteurs
d’uniforme dans la société malienne depuis l’avènement de l’indépendance. Il
s’agissait aussi pour les organisateurs de montrer le travail fait par les
militaires et leur apport dans la construction des infrastructures et le
développement sanitaire, entre autres. À travers ces images, on découvre le soldat
maçon, menuisier, infirmier, ingénieur de construction, médecin, cuisinier et
secrétaire. Bref, les soldats partout
pour combler le vide.
La
directrice de la Pyramide du souvenir, Fadima Coulibaly a salué la bonne
collaboration du Musée des armées. “C’est le lieu de rendre un vibrant hommage
aux militaires et d’inviter la population à travailler avec les militaires pour
la consolidation de l’édifice public. À travers cette exposition, nous voulons
changer le regard sur l’homme en uniforme», a dit Mme Fadima Coulibaly, avant
de revenir sur le rôle de sa structure, créée à l’occasion du 5è anniversaire
des événements de 1991 pour honorer et perpétrer la mémoire des martyrs de mars
1991. Et depuis, la Pyramide s’est orientée dans l’organisation des symposiums,
des séminaires et autres domaines de recherches.
Le tout soutenu par des expositions. La structure mémorielle a aujourd’hui à son actif six grandes expositions à savoir : «Les Pères de l’indépendance», «Les semaines et la Biennale», «Le Président Amadou Toumani Touré», «Les Couleurs du Mali, Vert, or, rouge » et «Salif Keïta, le 1er ballon d’or africain». Elle a tenu à remercier les directeurs de la DIRPA, du Musée national pour leur accompagnement.
Amadou SOW
Si au départ le «Festival Rendez-vous chez nous» était concentré sur les masques et marionnettes, force est de constater que l’événement s’est beaucoup développé. De nos jours, il est devenu plus éclectique avec une programmation riche et variée, allant de la musique à la danse moder.
Lauréate du concours national de la photographie, elle œuvre depuis plusieurs années pour inoculer le virus de son métier aux femmes.
Dans le cadre de la célébration de l’Année de la culture 2025, la Bibliothèque nationale du Mali a abrité, hier, une conférence du parrain du mois d’octobre, couplée à une cérémonie de remise d’attestations aux familles donatrices de livres. L’ancien ministre chargé de la Culture .
En marge de la 9è édition du Festival international «Triangle de Balafon», le Consortium ACF–Fonds Maaya et le Réseau Kya, ont organisé, samedi dernier dans la salle de réunion de la Chambre de commerce et d’industrie de Sikasso, une table ronde sur la problématique de financement du se.
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
