Une vue des participants à la rencontre
Cette initiative, présidée par le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, s’inscrit dans la dynamique de l’Année de la culture, décrétée par les autorités de la Transition. La cérémonie a enregistré la présence de plusieurs personnalités dont le représentant des hôteliers, Moussa Bagaga Samaké, et de la présidente de l’Association des agences de voyages, Mme Cissé Fatoumata Kouyaté. Le projet MVM a pour ambition de relancer le tourisme local, de renforcer la connaissance du patrimoine culturel et historique et de stimuler l’économie nationale à travers la consommation de services locaux (hébergement, restauration, transport). Il cible principalement les fonctionnaires de l’État et des collectivités, invités à prendre des vacances au Mali au lieu d’aller à l’extérieur.
«Il a été constaté que les Maliens voyagent peu à l’intérieur du pays et consomment rarement dans nos structures d’hébergement ou de restauration. L’objectif est donc de promouvoir le tourisme interne, de permettre aux Maliens de découvrir leur pays, d’y dormir et d’y manger», a expliqué le directeur national du tourisme et de l’hôtellerie, Mamary Diarra. Pour cette phase test, trois circuits touristiques ont été retenus : Bamako- Ségou : avec des visites de la Comatex, du Domo, du royaume bambara, des villages traditionnels et d’installations culturelles locales.
Ensuite, Bamako-Sikasso. Pour ce circuit, les sites à visiter sont le Mamelon, la résidence de Kélétigui, le balafon historique de Sikasso et d’autres sites industriels et culturels. Enfin, il y a Bamako-Koulikoro qui permettra de voir des sites comme Niankoloko et Faramissiri. Chaque voyage prévoit des visites guidées, des soirées culturelles et des nuitées dans des hôtels de moyen standing (2 à 3 étoiles), précise le directeur national du tourisme et de l’hôtellerie.
Le gouvernement a annoncé qu’il prendra en charge entre 60 et 70 % des frais liés aux voyages, incluant transport, hébergement et restauration. Concrètement, chaque participant ne déboursera qu’une contribution symbolique : 17.000 Fcfa pour les circuits de Sikasso et Ségou (4 jours/3 nuits); 7.000 Fcfa pour le circuit de Koulikoro (2 jours/1 nuit). Le reste sera couvert par l’État, soit en moyenne plus de 150. 000 Fcfa par participant. Les inscriptions sont déjà ouvertes à la direction nationale du tourisme et de l’hôtellerie.
Le ministre chargé de la Culture Mamou Daffé a insisté sur la dimension patriotique et inclusive du projet. «Ce programme vise à changer les habitudes. Nos fonctionnaires prennent rarement des vacances, et encore moins au Mali. En les encourageant à voyager dans leur propre pays, nous contribuons à créer un marché interne, à soutenir nos hôteliers, restaurateurs et agences de voyage et à renforcer l’amour de la patrie», a-t-il souligné. Par ailleurs, le ministre Daffé a salué la solidarité des acteurs du secteur, notamment la Fédération des hôteliers qui a accordé des réductions allant jusqu’à 50%, ainsi que les agences de voyages et les restaurateurs qui ont accepté de travailler à des coûts réduits pour rendre l’initiative viable.
Prévu de septembre à novembre 2025, le projet MVM ambitionne de s’élargir dès 2026 pour coïncider avec les vacances scolaires. L’objectif est d’impliquer les familles, notamment les enfants, afin de faire du tourisme une activité partagée et accessible à toutes les couches sociales. Le ministre chargé de la Culture a conclu en insistant sur la portée historique de cette démarche «Notre patrimoine culturel est plus précieux que l’or. Offrir aux Maliens l’opportunité de visiter leur propre pays, de comprendre son histoire et de s’approprier sa culture, c’est poser un acte fort pour la réconciliation nationale et la souveraineté culturelle.»
Pour leur hébergement, Moussa Bagaga Samaké, hôtelier, et la présidente de l’Association de l’agence de voyage, Mme Cissé Fatoumata Kouyaté, ont tous montré leur détermination et leur soutien pour la bonne conduite de ce grand événement, qui sera marqué par des découvertes uniques et une immersion dans le Mali profond.
Gaoussou TANGARA
La 2è édition du Festival international «Chant des Linguère» se tiendra au Centre international de conférences de Bamako (CICB) du 10 au 12 décembre prochain, à l’initiative de la promotrice du festival, l’artiste sénégalaise, Coumba Gawlo Seck qui a regagné Bamako le 1er décembre pa.
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé séjourne à Tombouctou pour les derniers préparatifs de la phase nationale de la Biennale artistique et culturelle..
L’exposition photographique sur le plan d’actions de la composante 3 du Projet d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat et de l’employabilité des jeunes au Mali (Pafeem), s’est refermée, vendredi dernier à la Maison africaine de la photographie (MAP), après deux semaines de diffu.
La 2è édition du Festival Vap Art (Village des amazones photographes d’Afrique) s’est déroulée la semaine dernière à l’Institut français de Parakou au Bénin. L’évènement, dédié à la valorisation du talent féminin dans le secteur de la photographie africaine, a livré son verdic.
En marge du Salon international de l’artisanat du Mali (Siama) 2025, l’ancien directeur du Musée national et parrain du mois de novembre dans le cadre de l’Année de la culture, Dr Samuel Sidibé, a animé, le week-end dernier au Parc des expositions de Bamako, une conférence-débat dont le .
La journée des pays invités d’honneur de la 5è édition du Salon international de l’artisanat du Mali (Siama), à savoir le Burkina Faso et le Niger, deux pays de la Confédération AES, a été célébrée, vendredi 27 novembre, au Parc des expositions de Bamako par. La cérémonie a été.