Tout comme le français, le parti Nouvel espoir pour le Mali (Nema) propose
l’utilisation du bambara comme langue d’expression officielle afin d’ouvrir la
voie aux autres langues nationales. Il préconise également l’élection des députés
au suffrage universel direct et suivant le mode de scrutin proportionnel.
Au vu
des aptitudes physiques et intellectuelles nécessaires aux fonctions du président
de la République, le parti Nema recommande de ramener l’âge limite de la
candidature à la magistrature suprême à 72 ans au lieu de 75 ans. Aussi, le
parti est-il favorable à la tenue de la prochaine élection référendaire prévue
pour mars, conformément au chronogramme établi par le gouvernement.
Voici
quelques propositions majeures qui sont sorties de la conférence de presse
organisée par le parti Nema, le dimanche dernier à son siège sis à Korofina
Nord. La rencontre, dont le thème portait sur «l’Avant-projet de la nouvelle
Constitution», était présidée par le premier responsable dudit parti, Samba
Coulibaly. L’avant-projet de la Constitution a fait l’objet d’une large
concertation et de restitution auprès des forces vives de la Nation. C’est
suite à cela que le Parti Nema s’est approprié le document et a fait parvenir
ses observations aux autorités de la Transition.
Par ailleurs, le président du
parti Nema s’est exprimé sur le débat du principe de laïcité au Mali qui «résonne
au plus profond de nos consciences», a-t-il affirmé. Selon ses dires, il s’agit
de faire vivre la laïcité en restant fidèle aux équilibres que «nous avons su
inventer et aux valeurs ancestrales». «Dans notre République, chacun est
respecté dans ses différences parce que chacun respecte la loi de la République»,
a déclaré Samba Coulibaly.
Par ailleurs, le président du parti a demandé aux autorités de la Transition de mettre à contribution le professionnalisme et le patriotisme des médias nationaux afin que le projet de Constitution fasse l’objet d’une vaste campagne de sensibilisation dans les langues nationales.
Jessica Khadidia DEMBELE
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