
Ce séminaire a pour objectif de consolider les notions essentielles abordées au cours du premier semestre
La cérémonie dont le thème portait sur «le blanchiment des organisations terroristes à l’épreuve de la géopolitique», a été présidée par le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Général de corps d’armée Ismaël Wagué. C’était en présence du secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, Oumar Sogoba et du directeur général de l’EMP-ABB, le Colonel Souleymane Sangaré.
Les phénomènes de globalisation de l’économie, d’interconnexion des marchés ou encore de compétition des systèmes juridiques ont favorisé l’émergence de la criminalité à outrance, amplifiée et facilitée par le développement des technologies de l’information et de la communication. Ces phénomènes ont engendré une criminalité transnationale, parfois organisée et très bien structurée. Dans le but de comprendre et d’identifier les différents facteurs autour, l’EMP-ABB, en partenariat avec l’UKB, a mis en place ce programme.
Avec 28 étudiants au total, il s’articule autour de quatre semestres, dont trois dédiés aux enseignements théoriques et pratiques et un consacré à l’élaboration d’un mémoire de recherche. Ce séminaire a pour objectifs de consolider les notions essentielles abordées au cours du premier semestre, de proposer un récapitulatif structuré des enseignements dispensés afin de renforcer les acquis des auditeurs.
Le directeur général de l’EMP-ABB a affirmé qu’aujourd'hui, les groupes terroristes ne se contentent plus d’agir dans l’ombre, mais ils s’organisent, investissent, déplacent des ressources financières et infiltrent des circuits économiques légaux à travers des stratégies sophistiquées de blanchiment. «Ces pratiques s’appuient souvent sur des complicités nationales et transnationales et profitent des zones grises et géopolitiques où la faiblesse des institutions et des conflits armés rendent le contrôle étatique difficile, voire inexistant», a expliqué le Colonel Souleymane Sangaré.
Il dira que c’est au regard de ce contexte, que l’EMP-ABB s’est fixée comme objectif de former des femmes et des hommes capables d'appréhender ces défis complexes, de penser la sécurité au-delà des frontières et de bâtir des réponses concertées, fondées sur le droit, l’éthique et la déontologie communément admises en matière d’intervention dans le domaine terroriste et dans celui du crime organisé.
Pour sa part, le Général de corps d’armée, Ismaël Wagué a indiqué que la question du terrorisme est réelle. Et les réponses apportées à ses actes sont souvent militaires, économiques, institutionnelles, des questions de gouvernance ou de développement. «Malgré les réponses apportées, nous peinons à trouver une solution définitive à ce fléau de terrorisme, de criminalité internationale organisée et transfrontalière», a souligné le ministre Wagué. D’après lui, la région du Sahel, notamment les pays de l’AES et d’autres subissent de plein fouet ce fléau.
«C’est un phénomène qui est importé, entretenu et orienté. Voilà pourquoi, il est important que l’ensemble des pays concernés se donnent la main pour essayer de trouver une solution adéquate, mais aussi en tant qu’États voisins et en tant que partenaires politiques et stratégiques», a exhorté le Général de corps d’armée Ismaël Wagué. Il a exprimé sa satisfaction de voir ce genre d’atelier organisé qui permettra à chacun de partager de façon efficace et objective son expérience.
Le secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Protection civile a, à lui, salué les efforts conjoints de l’Université Kurukanfuga et de l’EMP-ABB pour avoir bâti un cursus à la hauteur des enjeux. Pour Oumar Sogoba, ce programme permettra de doter notre pays d’experts capables non seulement d’analyser les dynamiques criminelles, mais aussi de concevoir des réponses ajustées et respectueuses des principes de l’État de droit. «Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile reste pleinement engagé dans cette dynamique.
Nous croyons fermement que la sécurité ne se résume pas à une question de force. Elle repose d’abord sur la connaissance, la stratégie et l’éthique», a souligné Oumar Sogoba. Selon lui, les défis actuels ne connaissent pas de frontières. C’est pourquoi, il dira qu’il est essentiel de former des cadres capables de dialoguer avec les partenaires régionaux et internationaux et de contribuer activement aux mécanismes de coordination sécuritaire sous-régionaux.
Jessica K. DEMBELE
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