
C’est dans cet esprit que l’artiste plasticien, Abdoulaye Konaté, a été désigné parrain du mois d’avril. Le parrain a donc organisé, en collaboration avec le ministère en charge de la Culture, hier au Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté de Bamako (Camm-BFK), une conférence de presse sur le thème : «La création artistique et la société».
C’était en présence du représentant du ministère en charge de la Culture, Guimballa Bagayoko, du directeur général adjoint du Camm-BFK, Dr Yaya Sinayoko, mais aussi des étudiants et enseignants du Conservatoire et beaucoup de professionnels du secteur culturel.
Le directeur général adjoint du Camm-BFK a rappelé la symbolique de cette conférence, soulignant que l’institution qui l’héberge est née d’une initiative personnelle d’Abdoulaye Konaté, aujourd’hui devenue une œuvre nationale. Pour lui, c’est simplement le fruit de la générosité et de l’engagement au service de la culture malienne.
Quant à Guimballa Bagayoko, il a rappelé le contexte de parrainage mensuel adopté dans le cadre de l’Année de la culture. «Chaque mois, une personnalité culturelle partage son expérience avec les jeunes dans le but de transmettre le savoir et nourrir la réflexion sur les arts et la société», a-t-il souligné. Il a fait un clin d’œil aux parrains des mois précédents, notamment Cheikh Diallo et Fatoumata Coulibaly dite FC.
Le conférencier principal a partagé son expérience dans le domaine de la création. Se présentant comme un praticien plus qu’un théoricien, Abdoulaye Konaté a expliqué sa vision de la création artistique comme un processus intime, ancré à la fois dans la culture locale et la technique acquise. Il a dénoncé la standardisation des programmes de formation artistique, souvent calqués sur les modèles européens, au détriment de l’immense richesse des cultures africaines. «Il est temps que nos jeunes s’inspirent de nos réalités, de notre patrimoine culturel, tout en restant ouverts au monde», a-t-il précisé.
Selon lui, la création artistique est une démarche de synthèse entre le passé, la technique, le goût et l’intuition. «C’est ce mélange agréable qui permet à une œuvre d’émerger, d’être originale et signifiante», a relevé le conférencier. Et d’insister sur l’importance de maîtriser la technique, de connaître l’héritage culturel et de cultiver une sensibilité esthétique.
En outre, Abdoulaye Konaté a distingué la création artistique de la simple invention pratique, soulignant que l’artiste s’adresse à l’âme, au sensible et non seulement à la fonctionnalité. Cette conférence a été un moment fort de réflexion et d’échanges dans la célébration de l’Année de la culture. Une projection vidéo a restitué le parcours du parrain du mois d’avril.
Gaoussou TANGARA
Rédaction Lessor
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