
Cette prise de contact a permis à l’équipe de Me Moustapha Cissé de présenter
l’institution aux leaders de la société civile mais aussi les activités réalisées,
notamment l’adoption du règlement intérieur de l’Aige et la programmation budgétaire
des élections pour la période de 2023.
Dans son discours
d’introduction, le président de l’Aige a rappelé que depuis l’avènement de la
nouvelle loi électorale, les prérogatives de gestion et d’organisation de
l’ensemble du processus électoral sont dévolues à son organe.
Selon Me Moustapha
Cissé, la société civile malienne doit être un partenaire incontournable dans
la réussite des élections en vue dans notre pays. «Incontournable parce que
c’est de vos critiques, de vos suggestions et de vos propositions que l’Aige
pourra améliorer la qualité de ses prestations dans le cadre de ce processus électoral »,
a-t-il estimé.
Sur la question
relative au chronogramme des élections, le patron de l’Aige dira que des
exigences d’ordres politique, international et régional ont fait qu’il a bien
fallu établir un chronogramme. Pour lui, le rôle de son équipe n’est pas
de remettre en cause ce calendrier ni le valider en l’état.
« Notre rôle, c’est de dire qu’il nous
faut rapidement nous inscrire dans la dynamique de l’existence de ce
chronogramme, travailler, mettre des mécanismes en place, assurer une bonne
mise en œuvre de l’Aige pour qu’après nous puissions évaluer…», a-t-il déclaré.
Avant de promettre que les coordinations de l’organe indépendant seront bientôt
mises en place.
Les acteurs de la
société civile ont réaffirmé leur soutien à l’Aige dans l’accomplissement de sa
mission. Cependant, ils ont exprimé des préoccupations, notamment le respect du
chronogramme des élections, le découpage territorial, le fichier électoral, la
mobilisation des ressources, la carte biométrique, la question des observateurs
nationaux et internationaux, le vote des militaires et des personnes déplacées.
Le président du Conseil national de la société civile a apprécié cette démarche
de l’organe.
«L’Aige doit
incessamment commencer son travail et avant cela, c’est tout à fait indiqué
qu’elle rencontre les différents acteurs notamment les acteurs politiques, de
la société civile et de l’Administration», a estimé Bouréima Allaye Touré.
Avant de rappeler que «nous avons le défi de réussir le referendum et les élections
prochaines». Pour ce faire, il a appelé à se donner la main pour surmonter
toutes les difficultés qui seront rencontrées.
De son côté, le président
de la Mission d’observation des élections au Mali (Modele-Mali), a trouvé qu’organiser
six grandes élections pour sortir de la Transition n’est pas possible
techniquement.
Selon Dr Ibrahim
Sangho, les démembrements de l’Aige au niveau des cercles et des communes
doivent être installés six mois avant les élections, y compris le référendum.
Toutefois, il a estimé qu’il peut avoir trois grandes élections pendant le
processus transitoire, notamment le référendum, la présidentielle et les législatives.
À toutes ces préoccupations, le président de l’Aige a donné des éléments de réponses. Me Moustapha Cissé a annoncé, notamment la relecture prochaine de la loi électorale pour prendre en compte le vote des militaires et des déplacées. Selon lui, l’accréditation des observateurs nationaux et internationaux sont du ressort de l’Aige et fera l’objet d’un travail méticuleux et ordonné.
Bembablin DOUMBIA
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