
C’est ainsi que le Complexe numérique de Bamako (CNB) a
co-organisé, hier dans ses locaux, avec le Chapitre malien de l’internet
Society ISOC Mali (membre de la coalition), un atelier de sensibilisation et de
plaidoyer en faveur du cryptage robuste. Le directeur général du CNB, Malick
Maïga et le président du Chapitre malien de l’Internet Society, Bakary
Kouyaté ont participé aux travaux. On
notait la présence des responsables techniques des structures du département de
tutelle et des représentants du secteur privé.
Cet
atelier visait à sensibiliser sur les enjeux du cryptage et inciter le secteur
privé et la société civile à s’intéresser davantage à la question problématique
du cryptage pour une meilleure sécurité. Faut-il le rappeler, le cryptage,
autrement appelé chiffrement, est le processus par lequel les informations sont
brouillées entre un émetteur et un récepteur. Les Smartphones, tablettes et
ordinateurs utilisent tous des applications de cryptage afin de garantir
l’authenticité, la confidentialité et l’intégrité des données qu’ils échangent.
Des transactions bancaires aux échanges des données entre les structures
administratives de l’État, en passant par les données des patients sont, entre
autres, des applications du chiffrement.
Parfois, le niveau de sécurité des
systèmes informatiques se mesure par la robustesse des algorithmes de
chiffrement qui leur sont appliqués. Le président du Chapitre malien de
l’Internet Society a affirmé que tous les membres de la communauté qui sont
derrière le cryptage, organisent des activités dans le cadre de cette Journée.
Selon Bakary Kouyaté, l’idée est de réunir le monde technique pour parler du
cryptage. Trois spécialistes vont s’entretenir avec le public sur différentes
thématiques, à savoir le fonctionnement du cryptage, le plaidoyer pour un
cryptage robuste et les questions sécuritaires derrière le cryptage.
Le
directeur général du CNB ajoutera qu’avec la crise sécuritaire que vit notre
pays, «la guerre se passe aussi dans l’écosystème numérique ». Et dans ce
contexte, a poursuivi Malick Maïga, le cryptage permet de prévenir ou de
résoudre les questions citées ci-haut. Pour lui, cet atelier est donc
l’occasion d’inciter l’administration générale à adopter le chiffrement pour
protéger nos données informatiques et sensibiliser les techniciens à
s’appliquer.
«Le secteur privé qui est pourvoyeur des produits et services dans
le domaine de la technologie est invité pour développer des applications et
faire des projets et programmes informatiques qui vont aller dans le sens de ce
cryptage», a-t-il dit.
À la fin des travaux, un document de plaidoyer assorti de recommandations sera établi et présenté aux autorités de la Transition.
Fadi CISSE
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