Ces kits, composés chacun de 50 kg de riz et de mil, 5 kg de pâtes alimentaires et 20 litres de bidons d’huile, ont été remis aux victimes des inondations, aux personnes handicapées ou en situation de précarité. La cérémonie de remise était présidée par le conseiller spécial du chef de l’État, chargé des œuvres sociales, Aguibou Dembélé.
C’est les
larmes aux yeux que Mme Tangara Awa Dembélé, porte-parole des bénéficiaires de
la Commune V, s’est exprimée. Cette griotte dont le mari souffre de handicap,
se démène avec un mental d’acier pour nourrir sa progéniture (12 enfants).
Aujourd’hui, elle exprime sa reconnaissance au président de la Transition pour
lui avoir mis du baume au cœur meurtri en cette période de conjoncture.
Kokè
Sinenta, porte-parole des bénéficiaires de la Commune V, est un sinistré. Sa
maison s’est écroulée après de fortes crues. C’est pourquoi, il était très
heureux de recevoir un don de la part du chef de l’État.
La
directrice régionale du développement social du District de Bamako, Mme Diarra
Maïmouna Famanta, a indiqué que cet appui non négligeable du président de la
Transition va permettre d’alléger la souffrance des bénéficiaires et de
renforcer leur résilience.
Aguibou Dembélé a expliqué qu’à travers les œuvres sociales, le colonel Assimi Goïta veut témoigner sa générosité et son patriotisme envers le peuple malien en général et les plus démunis en particulier. «Le président de la Transition a dit que tant qu’un Malien aura des difficultés, lui, il ne dormira pas. Il fera tout pour aplanir ces difficultés», a-t-il soutenu. Le conseiller spécial du président Goïta a promis que les œuvres sociales se poursuivront durant ce Mois de solidarité.
Jessica K. DEMBELE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.