
Yacouba Magassouba en démonstration au festival de Bochum
Ce sont quatre masques et 15 marionnettes
au total, dont un masque dogon, deux masques habitables, des marionnettes
géantes, des marionnettes à file et d’autres en tige qu’ils ont transporté en
terre allemande. Ce qui constitue un échantillon de leur création. Ces deux
artistes ont travaillé avec certains de leurs collègues allemands pour créer un
spectacle qui célèbre les cultures des deux pays à travers des marionnettes.
Toujours à Bochum, nos deux artistes ont
participé à une table ronde de trois jours sur l’art de la marionnette. C’était
en compagnie du monde professionnel soit plus de 60 directeurs de festivals et
de théâtres venus des États-Unis, du Mexique, de l'Angleterre, de la Suisse, de
l'Espagne, de la France, de l'Allemagne, de la Finlande, du Brésil, de la
Belgique, des Pays-Bas et du Canada. Ces échanges culturels ont non seulement
diverti le public, mais permettront aussi certainement de renforcer d’autres
liens notamment sociaux et humains entre les deux peuples. D’autres directeurs
de festivals d’Allemagne et des États Unis ont marqué leur intérêt pour
l’expérience de la compagnie Nama. Ils projettent de venir voir de près le
festival «Rendez-vous chez nous à Bamako».
Yacouba Magassouba s’est dit très fier d'avoir participé à cette expérience et espère que cette collaboration inspirera de nouveaux projets culturels à l’avenir. Ce voyage de trois semaines a été rendu possible, grâce au soutien financier de la Fondation Oumou Dilly et de l’ambassade d’Allemagne à Bamako. C'était une expérience incroyable de représenter le Mali et de partager notre passion avec un public international, expliquera Yacouba Magassouba, joint au téléphone. À l’origine, la compagnie Nama est partie en Allemagne pour un échange culturel avec une école d'art à Berlin, grâce à l'Université Ernts Busch. Mais ces deux talentueux marionnettistes ont été amenés à animer une conférence sur les marionnettes du Mali et leur importance sociale, spirituelle et religieuse.
Youssouf DOUMBIA
En marge de la 9è édition du Festival international «Triangle de Balafon», le Consortium ACF–Fonds Maaya et le Réseau Kya, ont organisé, samedi dernier dans la salle de réunion de la Chambre de commerce et d’industrie de Sikasso, une table ronde sur la problématique de financement du se.
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
Après trois jours de compétitions intenses, le groupe «Danbe» de notre pays a remporté le premier prix du Festival international Triangle du Balafon, suivi du groupe «Bolomakoté» du Burkina Fasso. La troisième place a été décernée au groupe «Djéli» de la Guinée et le prix spécial A.
La cité verte du Kénédougou s’apprête à abriter la 9è édition du Festival international triangle du balafon du 9 au 11 octobre prochain. Le grand rendez-vous culturel mettra en compétition le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le Niger sera le pays invité d’honneu.