Dévoilée lors de la Saison 3 du Festival Bamako.ai, qui s’est tenue du 29 au 31 août dernier, cette œuvre, entièrement conçue et produite à l’aide de l’IA, marque un tournant dans la manière de raconter et de transmettre les savoirs endogènes.
Loin des clichés réducteurs, le Donsoya n’est pas une simple pratique, mais une institution sociale complexe qui articule éthique, écologie et spiritualité. Le Donso n’est pas un « chasseur », mais un gardien de l’équilibre du vivant, détenteur d’un savoir profond sur les cycles de la nature et la force vitale qui anime toute chose : le nyama.
C’est cette cosmologie, basée sur des valeurs de responsabilité, de respect et de leadership au service du bien commun, que la série animée « La Voie du Donsoya », inspirée des donsomaana classiques comme Sirankomi, Kanbili ou encore Misiba, se propose d’explorer.
Fruit d’un travail mené intégralement par la communauté de jeunes apprenants et apprenantes de Kabakoo, le film a été projeté au cœur de Bamako.ai, dans un conteneur transformé en salle de cinéma immersive. Isolé thermiquement et acoustiquement avec de la paille locale, cet espace unique a permis à plus de 500 visiteurs de vivre une expérience sensorielle et narrative inédite.
« Ce projet est une fierté 100 % Kabakoo, porté par la créativité et l’engagement de nos apprenants », explique Djimé Sacko, tech lead chez Kabakoo, qui a encadré l’équipe. « Notre plus grand défi n’était pas technique, mais éthique : comment utiliser l’IA pour traduire la profondeur du Donsoya avec respect, sans le dénaturer ? » Une réflexion menée à chaque étape, en dialogue constant avec les détenteurs de ce savoir.
Cette démarche novatrice, au cœur du Festival Bamako.ai, a été saluée par les autorités nationales en charge de la transition numérique.
« La voie du Donsoya » s’inscrit dans une dynamique visant à créer des ponts entre technologies émergentes et savoirs endogènes. En mobilisant l’IA pour explorer des récits ancestraux, Kabakoo ouvre une voie à la réappropriation culturelle et à la production de contenus innovants, alignés avec les réalités et les aspirations locales.
Présenté dans un contexte où le Mali célèbre l’Année de la culture, le projet apporte une réponse créative et technologique au besoin de sens et de récits positifs. Il démontre que l’innovation la plus pertinente naît souvent du croisement des mondes, là où la mémoire rencontre l’imagination.
Youssouf DOUMBIA
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