
L’objectif est de contribuer à la revalorisation
de nos tissus traditionnels. La styliste, Mimi Pedro Kouyaté, bien connue sur
le marché malien, africain voire l’international, a saisi cette opportunité
pour proposer d’habiller les présentatrices du 20h de dimanche.
Le partenariat a démarré le dimanche 24 août dernier avec la présentatrice Awa Mah Camara. Elle était vêtue d’un ensemble gilet long en deux pièces. Le modèle est conçu dans un support en coton 100% malien et teinté en bleu indigo made Mimi Pedro.
«C’est ma contribution à l’Année de la culture»,
nous dit la styliste. Elle ajoutera que “cette Année de la culture représente
du pain béni pour nous, car depuis des années on se bat pour la reconnaissance
de nos supports locaux comme les tissages et les techniques de décoration
traditionnelle des tissus que sont le bogolan, le bassilan et l’indigo”.
Mimi Pedro réalise toutes sortes de tenues avec
surtout des coupes européennes sur tissus pagnes industriels, des pagnes tissés
dogon, kasonké, bogolan bambara et même sur des cotonnades beiges. Ses
créations évoluent régulièrement pour tendre vers la perfection et la recherche
constante du meilleur pour cet élément de notre patrimoine culturel. C’est
ainsi qu’elle a participé à de nombreuses foires et expositions à travers la
Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Burkina, le Sénégal, la France, la Belgique et
le Canada.
Après avoir fait ses preuves comme mannequin, Mimi
Pedro Kouyaté a défilé pour de nombreux stylistes maliens et africains. Aussi
bien à Bamako que dans de nombreuses capitales africaines, Mimi Pedro a participé aux présentations de
modèles de Dou couture, Sirène couture, de Sambou Fané, de Xuly Bëtt (Lamine
Kouyaté), de Pathé’O, de Diouma Diakhaté et même d’Alphadi. Elle s’est lancée
dans la création et propose depuis une vingtaine d’années ses propres modèles
de robes, jupes, pantalons, chemisiers, vestes, entre autres.
Ses supports de prédilection sont constitués de pagnes industriels, de pagnes tissés, de cotonnades, des tissus légers dit mauritaniens. Sa principale préoccupation demeure la revalorisation des supports traditionnels. Ce qui a d’ailleurs poussé la créatrice à initier un concours dénommé «Mode et culture» entre les stylistes maliens.
Youssouf DOUMBIA
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