
Cette rencontre avait pour but d’amener tous les acteurs évoluant dans le
secteur du diamant, à comprendre les différentes étapes et procédures pour
l’exportation du diamant brut au Mali. Cet atelier offre le cadre idéal
aux acteurs concernés de bien échanger sur les règles et les problématiques
liées à la commercialisation du diamant brut dans notre pays.
Il s’agit de
«l’expertise à la certification, de l’ouverture de comptoir à la levée
d’intention d’exportation, du paiement de la taxe d’exportation et du contrôle
à la sortie du diamant», a détaillé le ministre des Mines. Selon le Pr Amadou
Keita, ces échanges autour de ces aspects de la commercialisation permettront
d’avoir une compréhension mutuelle des procédures d’exportation de cette pierre
précieuse. «Nul doute que chaque participant travaillera à identifier et
trouver des solutions à tous les problèmes qui entravent l’efficacité et la
transparence des procédures d’exportation des diamants bruts», a-t-il déclaré.
Le ministre Keita a félicité les
directions du commerce et de la concurrence, de la douane et des impôts pour
leur implication assidue dans la marche du processus de commercialisation. Lors
de cet atelier, chacune de ces directions permettra de partager des constats
dans la chaîne de commercialisation et de faire des propositions visant à
réorganiser les délais de traitement en vue d’encourager les investisseurs
nationaux et étrangers qui souhaitent intervenir dans la production de diamants
bruts au Mali.
Le directeur du Bureau
d’expertise, d’évaluation et de certification des diamants bruts a précisé que
les acteurs concernés sont pour la plupart des commerçants. À ce titre, la
vision du bureau est de leur faire comprendre les procédures depuis
l’évaluation jusqu’à la sortie du diamant. Selon Birama Sory Sidibé, la
finalité recherchée au cours des échanges est de diligenter ce processus, «car
nous avons constaté que de l’expertise à la sortie du diamant, cela prend à peu
près deux mois au Mali contrairement à d’autres pays où c’est dix jours au
maximum». Chose qui, selon lui, décourage les acheteurs. «Nous voulons éviter
que le diamant soit dans d’autres circuits et que le temps de traitement de
l’exportation soit le plus court possible tout en respectant les règles de la procédure»,
a-t-il insisté.
Pour rappel, depuis 2013, notre pays est membre du processus de Kimberley qui tente d’offrir au monde un cadre sûr de commercialisation des diamants bruts. Le Mali a créé par la Loi n°2011-070 du 25 novembre 2011, le Bureau d’expertise, d’évaluation et de certification des diamants bruts avec pour mission de favoriser les transactions sur les diamants bruts exploités au Mali ou importés dans les conditions définies par la règlementation en vigueur et conformément au processus de Kimberley.
Fadi CISSE
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