Comme
chaque année, le carême commence un mercredi, appelé Mercredi des cendres.
Même-si c’est à la veille du mercredi des cendres que débute le jeûne pour
beaucoup de catholiques. Ce jour est appelé le Mardi gras. Un jour où on mange
avec abondance avant le commencement de ces 40 jours de long cheminement avec
le Seigneur.
Durant
ce temps sacré, trois choses constituent un socle pour la foi chrétienne. Pour
l’abbé Kalifa Albert Dena, prêtre diocésain de la Région de San, c’est
l’aumône, la prière et le jeûne, recommandés par Jésus lui-même dans Mathieu 6,
1-18. L’abbé Dena nous explique que, comme enseigné par Jésus, au moment de
l’aumône ta main gauche ne doit pas savoir ce que fait ta main droite.
«C’est-à-dire qu’il ne faut pas dire aux gens, j’ai fait un tel don ou bien de
médiatiser tout cela. Si tu donnes, donnes sans qu’on le sache», a-t-il
déclaré. La deuxième chose qui est la prière. Selon lui, les chrétiens sont
appelés à redoubler d’efforts pour respecter les temps de prières du
catholicisme. Et ils sont : Laudes au petit matin, Tierce vers 9 heures,
Sexte à 12 heures, None à 15 heures, Vêpres au coucher du soleil et Complies
avant de dormir.
«La troisième chose est le jeûne. C’est de prendre un repas
par jour. Le jour fait 24 heures plomb. Si tu optes pour le petit déjeuner
pendant ton jeûne, tu ne mangeras que le matin et ainsi de suite», a étayé le
prêtre Kalifa Albert Dena. Une chose que les chrétiens s’efforcent de
maintenir. En effet, il était 20 heures moins, mercredi dernier, lorsqu’on
rencontre la vieille Mme Bagayoko à l’église Notre-Dame de la Paix de
Lafiabougou, en Commune IV.
Du haut de son âge avancé, la vieille dame continue
de jeûner durant chaque carême depuis son jeune âge. «Je fais mes 24 heures
chaque jour sans problème. Parce que si je pense à la récompense que j’aurai après
chaque carême, ça m’encourage à continuer. Seule la soif me fatigue»,
explique-t-elle. Sa petite fille à ses côtés, L. Bagayoko, âgée de 13 ans,
explique qu’elle suit les mêmes préceptes que sa grand-mère. C’est-à-dire sans
boire ni manger pendant 24 heures. Plus loin, on retrouve B. Koné, un jeune
homme de 30 ans qui lui aussi jeûne pendant 24 heures.
Il affirme néanmoins que
la soif le fatigue le plus, mais aussi les inflammations gastriques qu’il a.
Nous avons également trouvé J.M. Dembélé, un nouveau bachelier, qui déclare
respecter aussi les 24 heures même-si parfois ça devient trop difficile
donc il compense cela par l’aumône. Quant à M. Dembélé, il ne mange pas pendant
24 heures, mais boit de l’eau tout de même.
Le prêtre Dena rappelle aux chrétiens que le temps de carême est un moment entre le croyant et Dieu. Donc, il conseille, comme Jésus l’a dit, de ne pas avoir l’air abattu, la mine froissée, car cela montre aux gens que tu jeûnes. Or ça doit être un moment secret, de communion et de spiritualité entre Dieu et la personne qui pratique le jeûne.
La symbolique du chiffre 40
Le
chiffre 40 est un chiffre très significatif dans la Bible, d’où le choix de 40
jours pour le carême. Le prêtre Dena nous explique quelques moments clés où le
chiffre 40 a été mentionné dans la Bible. «Il y a eu le Déluge de 40 jours avec
Noé dans le livre de la Génèse, les 40 ans du peuple d’Israël avec Moïse dans
le désert ; Moïse qui a passé 40 jours et 40 nuits à prier Dieu sur le
Mont Sinaï ; Jésus aussi a fait 40 jours et 40 nuits à jeûner dans le
désert, etc», a-t-il détaillé.
Pour lui, c’est toute cette notion de 40 que
l’église a prise pour donner un temps aux chrétiens de refaire toujours leur
relation avec Dieu et nos frères et sœurs. Il fait remarquer également qu’après
40 jours ou 40 ans mentionnés dans la Bible, Dieu a toujours donné une grande
récompense après. «Pour nous, ça sera la Pâques», a-t-il affirmé. Noter
que les 40 jours de carême concerne chaque jour sauf le dimanche, qui est le
jour du Seigneur pour les chrétiens.
Jessica K. DEMBELE
Dans le cadre de la Journée internationale des migrants, célébrée le 18 décembre de chaque année, le ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher, accompagné d’une forte délégation, a accueilli le mercredi dernier à l’Aéroport inte.
C’est le sentiment général qui se dégage au terme de deux journées d’échanges intenses consacrées à la célébration de la Journée internationale des migrants, édition 2025.
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Le comité assure que l’année 2026 sera celle de la délivrance des premières signatures électroniques sécurisées dans notre pays.
Avec un investissement de 30 milliards de Fcfa, ce nouveau siège d’une capacité d’accueil de 911 salariés, sera construit sur une surface de 15.590 m2. Il comprendra trois tours dont une de 13 étages de 52,29 m de hauteur. La durée des travaux est fixée à 24 mois.