
Plusieurs activités étaient au programme, notamment une exposition photographique sur l’homme et son parcours, des projections de films, des débats télévisés et des échanges entre professionnels sur les œuvres cinématographiques de l’illustre disparu. Organisées dans le cadre de l’Année de la culture par la Fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuel du Mali (Fenacam) en collaboration avec la famille Cissé, la 1ère édition de ces journées a été un véritable retour sur les œuvres du double détenteur de l’Étalon de Yennenga.
L’événement est accompagné par le ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme. La cérémonie de lancement s’est tenu vendredi dernier, au Centre international de conférences de Bamako (CICB) sous la présidence du ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Dr Mahamadou Koné, représentant son collègue chargé de la Culture. C’était en présence de l’ancien Premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga et de nombreux invités.
Dan son intervention, le ministre Mahamadou Koné a rappelé le contexte de ces journées d’hommage, organisées pour la concrétisation de la vision du Président de la Transition sous le leadership du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme. L’organisation de ces journées atteste l’engagement des autorités à rendre un hommage mérité à celui qui a consacré toute sa vie pour la promotion du cinéma africain, a-t-il témoigné, avant de saluer l’engagement des organisateurs et de la famille Cissé.
«C’est un baobab qui est tombé, mais que les mémoires n’oublieront jamais. Souleymane Cissé restera présent parmi les siens à travers ses œuvres et l’héritage qu’il a semé pour le Mali et le monde entier», a déclaré le ministre chargé des Affaires religieuses. Pour sa part, le président de la Fenacam a expliqué que «ces Journées ne sont pas seulement un adieu, mais aussi un appel à poursuivre le combat du réalisateur, à protéger et valoriser son héritage et à former une génération consciente et engagée pour le cinéma malien et africain». Alou Konaté a fait savoir que Souleymane Cissé est parti, mais sa lumière continuera d’éclairer les écrans.
L’organisation de ces journées en cette Année de la culture, selon lui, était nécessaire pour rassurer le monde du 7è art que les œuvres de Souleymane Cissé continueront d’orienter les jeunes cinéastes qui souhaitent faire carrière dans ce domaine. Alou Konaté a rassuré que Souleymane Cissé ne sera jamais dans l’oubli, car ses œuvres resteront dans la mémoire du cinéma africain et mondial.
Le représentant de la famille Cissé, Salif Traoré, a tenu à remercier les autorités et tous ceux qui ont contribué à l’organisation de ces journées en hommage à Souleymane Cissé. Il ajoutera que l’œuvre du défunt «a permis de faire connaître le Mali à travers le monde». «Et, il l’a fait contre vents et marées, sans jamais rien attendre en retour», a-t-il dit.
La cérémonie a été marquée par la projection du film «Boua», hommage d’une fille à un père, réalisé par Fatou Cissé, la fille de Feu Souleymane Cissé. Ces moments de recréation et d’émotion ont permis de plonger le public dans la nostalgie du grand humaniste africain, car «Solo» était plus qu’un simple réalisateur de cinéma. Mariam Maïga, une des participantes à la cérémonie, a fait un témoignage sur les films du regretté Souleymane Cissé. «Souleymane était tout simplement un génie. Nous continuerons à découvrir ses merveilles et prier pour le repos éternel de son âme», a-t-elle confié.
Amadou SOW
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