
Le Front pour l’émergence et le renouveau du Mali (Fer-Mali) a décidé de contribuer, à travers l’Initiative Mali Sanu Ko, à l’effort de guerre pour la réussite de la Transition.
Dans ce cadre, les orpailleurs et exploitants aurifères, conduits par le président du Fer-Mali, Sory Ibrahima Traoré, ont rencontré hier, le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré. La rencontre s’est tenue dans les locaux dudit département. C’était en présence du parrain de Mali Sanu Ko, Lassina Camara et de plusieurs invités.
Selon le président du Fer-Mali, les orpailleurs ont décidé d’apporter leur contribution à l’effort de résistance nationale pour faire face à la situation du pays créée par les sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Pour y arriver, Sory Ibrahima Traoré a précisé qu’ils vont se mobiliser pour donner des contributions en or et en argent pour pouvoir constituer un fonds consistant pour manifester leur soutien aux autorités de la Transition. «L’initiative Mali Sanu Ko est une initiative citoyenne que nous accueillons avec fierté et joie et qui entend apporter sa pierre à la lutte que mène le pays», a salué le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau.
Selon Lamine Seydou Traoré, cette action vise à travers les organisations faitières impliquées dans l’orpaillage de façon générale à collecter auprès de l’ensemble des acteurs leur contribution pour aider les autorités de la Transition dans cette guerre sans merci contre le terrorisme «qui nous assaille depuis plusieurs années».
Le patron du département en charge des Mines a félicité les orpailleurs tout en souhaitant que cette initiative puisse permettre d’aboutir à une meilleure organisation du secteur de l’orpaillage. Afin que, selon lui, ses acteurs qui ont pris cette initiative, puissent dans les jours à venir tirer un meilleur profit de leur activité.
Chose qui, a ajouté Lamine Seydou Traoré, rentre dans le cadre de l’initiative entreprise par son département en ce qui concerne l’organisation de l’orpaillage au Mali pour que les gens qui travaillent dans l’informel adhèrent au secteur formel. Selon le ministre Traoré, cette organisation vise également à faire en sorte que les orpailleurs et l’État du Mali puissent tirer le plus grand profit de leur activité.
Pour sa part, le président de la Fédération locale des orpailleurs du Cercle de Keniéba, Lassana Camara, a précisé que c’est le moment où jamais de soutenir les autorités de la Transition. C’est pour cette raison que les orpailleurs ont pensé à une telle idée qui est, selon lui, un geste citoyen envers le pays.
Fadi CISSE
Ce cadre de concertation permettra non seulement d’avoir un plan de travail pour 2025, mais aussi de considérer toutes les attentes de la population en amélioration leurs conditions de vie.
Des projets ont été pensés. En attendant leur réalisation, la mobilité sur le fleuve reste un rêve que caresse plus d’un Bamakois.
Les besoins annuels de notre pays en ciment sont estimés à 3.600.000 tonnes, a précisé le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, lors de sa rencontre avec les acteurs du secteur.
La rencontre permettra de discuter de la mise en place d’une compagnie aérienne qui permettra de desservir l’Afrique, mais aussi le reste du monde.
Bozola, en Commune II du District de Bamako. Il est 7 heures à l’école Séga Diallo. La journée s’annonce avec une forte fraîcheur..
Cette application permet de suivre au quotidien la vente des vignettes et en temps réel. Elle aura aussi l’avantage de fluidifier l’opération.