
Fatou Cissé marche sur les traces de son père et deux de ses films sont retenus par
la 78è édition
du Festival de Cannes qui se tient cette année. Ces deux productions cinématographiques
intitulées «Hommage d’une fille à son père» et «Furu» ou mariage sont
respectivement programmées au Pavillon africain les 13 et
14 mai prochains à
Cannes. À travers ces deux œuvres, le Pavillon africain a décidé de rendre
hommage à l’illustre disparu.
Le
premier film parle de l’icône
du cinéma africain, voire mondial, de sa vie, de son parcours et de ses joies
et peines dans la
réalisation de
son rêve. Selon la réalisatrice Fatou Cissé, «Hommage d’une fille à son père»
est l’histoire d’un cinéaste racontée par sa fille, notamment celle qui a
longtemps admiré et élevé avant tout le monde son géniteur au rang de héros
pour l’ensemble de
ses œuvres.
Et c’est à travers le témoignage
de ses amis, de sa famille et de ses proches collaborateurs que ce film
documentaire a été réalisé sur l’enfant de Niamina (Souleymane Cissé) pour
montrer au monde combien le cinéma lui tenait à cœur. Le film retrace sa vie, notamment de
l’enfance
jusqu’au moment où il a été sur le toit du cinéma malien et africain.
La
deuxième œuvre
cinématographique «Furu», réalisée en 2024, sous l’œil vigilant de son père restitue l’histoire de
deux jeunes filles
célibataires. L’une contrainte par ses parents à se marier
pour avoir contracté une grossesse avec son petit ami qui ne peut subvenir à
ses besoins et l’autre harcelée par de nombreux prétendants au village pour le
mariage.
Après des études de psychologie à
l’Université de Caen, Fatou Cissé décide de se former dans le métier du
tourisme et de voyage au Canada. À son retour, elle se lance dans la
communication et crée une agence : «Communication Deli». Après une brève
expérience dans la gestion d’une agence de communication, elle opte de définitivement pour le cinéma et rode
ses méthodes auprès de son illustre père.
La première responsabilité confiée à elle a été la gestion de l’Union des créateurs et entrepreneurs du cinéma et de l’audiovisuel de l’Afrique de l’Ouest (Ucecao), créée par son père pour rassembler les cinéastes africains. Elle gravira ensuite les échelons pour devenir chargée de mission, puis directrice de production avant de se lancer dans la réalisation du documentaire retraçant la vie de Souleymane Cissé. Et produira ensuite son deuxième film (Furu).
Amadou SOW
En marge de la 9è édition du Festival international «Triangle de Balafon», le Consortium ACF–Fonds Maaya et le Réseau Kya, ont organisé, samedi dernier dans la salle de réunion de la Chambre de commerce et d’industrie de Sikasso, une table ronde sur la problématique de financement du se.
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
Après trois jours de compétitions intenses, le groupe «Danbe» de notre pays a remporté le premier prix du Festival international Triangle du Balafon, suivi du groupe «Bolomakoté» du Burkina Fasso. La troisième place a été décernée au groupe «Djéli» de la Guinée et le prix spécial A.
La cité verte du Kénédougou s’apprête à abriter la 9è édition du Festival international triangle du balafon du 9 au 11 octobre prochain. Le grand rendez-vous culturel mettra en compétition le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le Niger sera le pays invité d’honneu.